Mick Schumacher a fait ses débuts en F1 en 2021. Le fils de Michael a montré de belles choses en fin de saison après des débuts compliqués. Sa deuxième saison va être très scrutée.
Ses débuts en F1 étaient très attendus. Quand on est le fils de Michael Schumacher, on ne peut pas courir tranquillement, loin des caméras. Finalement, Mick Schumacher a été le rookie qui a eu la meilleure progression au fil de la saison.
En difficulté au début, il a mieux fini la saison et a pris le dessus sur son coéquipier Nikita Mazepin. Il a rapproché sa monoplace de la concurrence, mais il a beaucoup souffert du manque de fiabilité de sa voiture. Son gros problème aura été ses sorties de piste, il n’en avait jamais fait énormément lors de ses saisons en formule de promotion.
Schumacher gagne en régularité
Là, il était toujours à la limite pour aller chercher la concurrence sachant que sa voiture était vraiment inférieure aux autres. Cette stratégie a fonctionné à Bakou et en Hongrie où il a échappé aux nombreux incidents pour prendre la 13ème et la 12ème place. Malgré sa 19ème place et zéro point au compteur il a le sentiment d’avoir progressé et n’oublie pas qu’il ne s’agit que de sa première saison à ce niveau :
« Je n’ai pas réussi à entrer dans les points, mais j’ai beaucoup appris. Je n’étais pas spécialement stressé par rapport à la pression extérieure. En choisissant le même métier que mon père, je savais que je serais observé. J’ai notamment appris comment gérer les pneus et comment trouver la limite à ne pas dépasser avec la voiture. Il faut encore que je gagne en régularité et en vitesse. Je ne pense pas avoir eu de problèmes d’apprentissage pour cette première saison. Il est normal d’avoir des hauts et des bas surtout quand on débute. »
Il rêve secrètement de remporter un jour un titre de champion du monde
En 2022, il faut que Mick Schumacher montre le résultat de ces progrès, l’évolution doit être réelle. Il a un rôle un peu différent que celui de 2021 puisqu’il n’est pas simplement pilote d’Haas.
Le pilote allemand a également été choisi pour être pilote de réserve de Ferrari de 11 des 23 GP de la saison. S’il doit remplacer un pilote Ferrari, il aura certainement un petit pincement au cœur car c’est l’une des anciennes équipes de son père. Il ne devrait pas rejoindre Ferrari dans un avenir proche, Charles Leclerc a prolongé jusqu’en 2024 et Carlos Sainz est en pourparlers pour continuer l’aventure au-delà de cette saison.
Ferrari réaliserait un superbe coup s’il faisait courir le fils après avoir triomphé avec le père mais, de toutes manières, dans l’immédiat ce n’est pas d’actualité, Mick Schumacher n’a pas encore le niveau pour piloter dans une grande écurie, il va continuer à faire ses gammes chez Haas avec optimisme. La nouvelle réglementation donne beaucoup d’espoirs au jeune pilote allemand qui pense qui pense que son équipe aura les moyens à partir de 2022 de jouer régulièrement le Top 10 :
« Nous avons travaillé pour être prêts pour cette nouvelle saison. Nous espérons pouvoir nous battre pour les points chaque week-end. L‘écurie a développé la voiture progressivement après avoir étudié ce qui n’avait pas marché en 2021.
Mick Schumacher, une difficile succession
Si nous avons un problème, nous saurons le résoudre. Le plafonnement des coûts devrait rapprocher les équipes même si, au bout du compte, une équipe de pointe aura toujours le dessus. Mais la question est de savoir dans quelle mesure le pilote pourra traduire cela en championnat du monde. »
Malgré tous les obstacles qui se dresseront sur sa route, le fils du septuple champion du monde n’est pas prêt d’abandonner l’un de ses rêves qui était de s’imposer en F1. Il a hérité du mental de son père.
Il rêve aussi secrètement de remporter un jour un titre de champion du monde afin de ramener au sommet de la F1 ce nom et rendre le plus beau des hommages à son père. Ce sera compliqué mais, avec du travail et une meilleure voiture, tout peut arriver.
L’AVIS DE FRANCK MONTAGNY
« Il fait du bon travail et continue de donner son maximum pour développer sa voiture avec des moyens très limites. Mick Schumacher apprend petit à petit dans la difficulté. Il fait ses gammes. Il doit prendre son mal en patience avant de croire à vivre de plus grandes émotions en Formule 1. »
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