Recruté en fin de saison dernière comme joker médical de Saint-Quentin, le pensionnaire de l’INSEP, Nolan Traoré a impressionné (7 matches + 2 de playoff) à seulement 18 ans. Courtisé de toutes parts, il a finalement signé pour deux saisons en attendant de rejoindre la NBA en 2025. Entretien pour France Basket et Le Quotidien Du Sport.
Saint-Quentin n’a plus disputé de Coupe d’Europe depuis 33 ans. Quelles émotions cela procure-t-il chez vous (le club va jouer la Champions League, Ndlr) ?
Je n’ai pas fait toute la saison avec eux. Je ne suis arrivé qu’à la fin. Mais c’est cool. On remonte seulement de Pro B et deux ans après on est en Coupe d’Europe. Ça n’annonce que des bonnes choses.
Quels sont vos objectifs avec le club ?
Collectivement, on veut gagner le plus de matches possibles, décrocher encore une place en play-offs et pourquoi pas gagner. On a toujours eu des objectifs très élevés. Individuellement, l’objectif, c’est de faire une saison complète en professionnels, de prendre de l’expérience et de se préparer au maximum pour la draft (où il est annoncé dans le Top 5, Ndlr).
Votre frère Armel a rejoint les Lakers. Voulez-vous marcher sur ses traces ?
Oui forcément, ça montre que c’est possible, atteignable. Ça donne encore plus envie.
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« Pourquoi quitter Saint-Quentin alors que tout se passe bien »
Quels sont vos modèles ?
J’ai beaucoup regardé Kyrie Irving. Et je continue. C’est mon seul modèle.
Pourquoi avoir décidé de prolonger avec Saint-Quentin ?
Je me sens bien là-bas. J’ai déjà joué pour eux. Je connais les coachs, les préparateurs physiques, l’organisation du club. Les trois mois que j’ai passés avec eux, ça m’a plu. Je me suis dit pourquoi vouloir changer alors que tout se passe bien ici.
Vous sentez-vous prêt à vivre une saison pleine et entière dans l’élite couplée à des matches de Coupe d’Europe ?
Forcément, il y aura un petit temps d’adaptation. Mais on fera tout pour qu’il soit le plus court possible et être prêt à enchainer. C’est l’objectif.
Saint-Quentin a-t-il mis des choses en place pour vous aider à franchir un cap ?
Je dois encore progresser un peu partout. Je suis un jeune joueur. Il y a encore beaucoup de choses que je dois apprendre. On s’entraîne beaucoup sur des détails, des choses à améliorer. On met des choses en place.
Comment se sont passés vos premiers pas en équipe de France A ?
Ça m’a permis de prendre encore plus d’expérience, de voir comment ça fonctionne avec les grands.
Pensez-vous être capable de vous imposer dans la rotation des Bleus au poste de meneur ?
Oui forcément c’est un de mes objectifs de pouvoir représenter la France avec les seniors.
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Propos recueillis par Yohan Mouchon
