mardi 10 décembre 2024

Nolan Traoré (Saint-Quentin) : « Je ne me mets pas de limites »

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Arnaud Bertrande
Arnaud Bertrande
Rédacteur en chef — Pole Sport Lafont presse

Premier joueur à passer la même saison du pôle France (N1) à l’élite, le petit frère d’Armel Traoré (Lakers) assume, à 18 ans, l’étiquette de nouvelle pépite française de la Betclic Elite après les départs de Wembanyama et Risacher. Pour le plus grand bonheur (pour l’instant) de Saint-Quentin…

Qu’est-ce qui a fait que vous êtes resté à Saint-Quentin ? 

Le club m’a donné ma chance, il m’a fait confiance la saison dernière. Je connais le coach, le staff. J’ai tout ce qu’il me faut là-bas. Je n’avais donc pas forcément envie d’aller ailleurs. Ça s’est fait naturellement. 

Est-ce une saison pour préparer la draft ?

L’objectif numéro 1, c’est d’abord le club, de pouvoir gagner le plus des matches possibles. La BCL, c’est du bonus, mais le plus important, car ça reste la finalité, c’est de gagner des matches pour se préparer au mieux à la draft. 

Ne ressentez-vous pas trop de pression en tant que nouvelle pépite du basket français très attendue cette saison ?

Je ne vois pas ça comme une forme de pression, mais plutôt comme quelque chose de de bien. Ça me motive et ça me donne envie de me donner encore plus. 

On vous annonce dans le Top 5 de la prochaine draft. Secrètement, rêvez-vous d’être le 3ème Français n°1 de suite ? 

Forcément, c’est tentant (sourire). Si je peux être numéro un, je ne m’en priverai pas, je ne me mets pas de limites.

« Etre comparé à Victor, ça ne peut qu’être positif ! »

Quelle est votre relation avec votre coach Julien Mahé ?

On échange beaucoup, surtout pendant les matches. On se pose des questions et on essaie de trouver toujours la meilleure solution. Ça se passe super bien.

Quel est votre rôle cette saison dans l’équipe ? 

J’ai un rôle important. Il faut l’assumer. Déjà la saison dernière ils m’ont donné une grosse confiance. Cette saison, c’est encore plus, mais je suis prêt à assumer. 

Est-ce utile d’avoir un grand frère qui joue aussi pour progresser ?

C’est une grande aide. On parle beaucoup, on échange tous les jours, il me donne des conseils. Moi j’essaie aussi de lui en donner. On est juste fier l’un de l’autre.

On a beaucoup parlé de Victor Wembanyama. Comment vivez-vous cette comparaison ?

Etre comparé à Victor, ça ne peut qu’être positif ! C’est un grand talent et je prends ça comme un compliment.

De plus en plus de Français sont draftés jeunes en NBA. Comment expliquez-vous ce phénomène ? 

Il y a une bonne génération tout d’abord avec des phénomènes comme Victor. Les coachs font aussi plus confiance aux jeunes. 

« Si je joue bien, je sais que je serai très haut »

Regardez-vous les mock drafts, les prédictions ? 

Je ne regarde pas vraiment. Ce n’est pas forcément la réalité. Moi, ce qui compte, c’est juste le terrain. Je sais que si je joue bien, je serai haut. 

Vous disiez dans notre magazine France Basket que Saint-Quentin pouvait jouer le titre. Y croyez-vous sérieusement ? 

Moi j’y crois ! On joue pour gagner et on veut gagner tous les matches.

Une nouvelle page se tourne en équipe de France. L’intégrer (il a été partenaire d’entraînement des Bleus aux JO, Ndlr) est-ce aussi un objectif ?

L’équipe de France, c’est clairement un objectif avec les JO 2028 dans le viseur. Je serai toujours prêt et je suis là si on m’appelle. 

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