Son parcours, l’ASVEL, les retrouvailles France-USA aux JO, le meneur américain aux 428 matches NBA (entre 2011 et 2017 avec le Heat, les Pelicans et le Thunder), Norris Cole se confie en exclusivité.
Quel est votre premier souvenir de basket ?
Je crois que c’est mon premier panier, un jouet que ma mère m’avait offert, je l’avais dans ma chambre quand j’étais tout petit. Je regardais jouer Jordan et j’essayais de faire pareil !
Il paraît que vous avez aussi joué au football américain.
Oui, tout le collège, j’ai pratiqué le basket et le football américain. J’ai arrêté le football tard, seulement en 2007, pour me consacrer uniquement au basket.
« Je suis un compétiteur et ne pas participer aux playoffs de l’Euroligue est une déception »
A quel point cette expérience vous a-t-elle aidé pour le basket ?
Cela a déjà renforcé ma dureté. J’étais quaterback, un poste qui nécessite d’être un leader et de communiquer avec le reste de l’équipe, un peu comme un meneur au basket. Le foot est aussi un sport dans lequel il faut faire sa place, cela m’a été profitable pour réussir une carrière pro.
Avez-vous toujours été un leader ?
Oui, c’est quelque chose que j’ai en moi depuis toujours. Mes parents m’ont toujours demandé d’être un leader. Je leur dois ce caractère. C’est pour cette raison que j’ai toujours évolué au poste de meneur.
Quel regard portez-vous sur la saison d’Euroligue de l’ASVEL ?
Nous aurions voulu terminer dans le Top 8 ou au moins lutter le plus tard possible pour la qualification. Bien sûr, nous avons gagné des matches (14ème avec 13 victoires (contre 10 en 2020) pour 21 défaites, Ndlr), et même plus que lors de la saison précédente, ce qui signifie que le club va dans la bonne direction.
Mais, en tant que compétiteur, je suis déçu que nous ayons été trop tôt éliminés de la course aux phases finales.Mais, concernant la jeunesse de notre équipe, on peut dire que cette saison a été réussie en Euroligue.
Norris Cole aime transmettre son expérience
Aimez-vous transmettre votre expérience ?
Oui, j’adore ça. Quand j’étais un jeune joueur, j’appréciais recevoir des conseils des anciens. Passer des informations, aider les jeunes, c’est quelque chose qui me plaît.
Vous parle-t-on souvent de vos deux titres de champion NBA avec Miami et en particulier de LeBron James avec lequel vous avez joué ?
Oui. C’était une fantastique expérience, de faire partie de cette équipe légendaire avec de très grands joueurs. C’est inouï d’avoir pu vivre cela. C’était il y a une dizaine d’années maintenant (en 2012 et 2013, Ndlr), et pourtant on continue à m’en parler.
Quel est votre regard sur les retrouvailles entre les Etats-Unis et la France aux JO ?
La France a une bonne équipe mais si les Etats-Unis le veulent et alignent les meilleurs joueurs, je pense que personne ne peut les battre.
