samedi 21 septembre 2024

Objectif NBA pour Armel Traoré (Blois) : « J’ai un cuisinier, un sophrologue, je suis focus à 100% sur le basket »

À lire

Arnaud Bertrande
Arnaud Bertrande
Rédacteur en chef — Pole Sport Lafont presse

Blessé une partie de la saison à Boulogne-Levallois, le champion d’Europe U20 a opté pour Blois pour franchir le dernier palier en vue de la draft afin de rejoindre, dès la saison prochaine, ses anciens coéquipiers Wembanyama et Coulibaly.

Passer de Boulogne, finaliste du championnat, à Blois, qui joue le maintien, c’est un choix surprenant…

C’est un choix réfléchi. J’avais d’autres possibilités, mais le projet sportif et individuel qu’on me proposait à Blois était le meilleur pour pouvoir me développer, devenir un meilleur joueur, m’affirmer dans la ligue, avoir plus de responsabilités que ce que j’avais à Levallois et me préparer pour la draft 2024. Certes, je suis dans une équipe qui ne joue pas for- cément le haut tableau comme Monaco ou Levallois, mais pour moi, au niveau personnel, c’est intéressant parce que j’aurai plus de responsabilités et j’aurai plus d’opportunités de performer et de me préparer à fond pour la draft.

Quelles étaient les autres possibilités ?
Presque toutes les équipes du championnat de France. Il y avait aussi des possibilités en Europe, en Australie et en G-League.

Que pouvez-vous ap- porter à Blois ?
Je suis assez poly- valent, je peux apporter des

deux côtés du terrain, au ni-veau du rebond, dans la contre-attaque, que ce soit catch and shoot, catch and drive. Je peux aussi défendre sur les postes intérieurs comme extérieurs. Avec le jeu que propose Mickaël Hay ça peut très bien matcher et on peut faire une très belle saison. On ne fait pas partie des top équipes, mais on peut être la sur- prise.

Avez-vous des nouvelles de Victor (Wembanyama) et Bilal (Coulibaly) ? On parle souvent, on reste en contact. Je leur souhaite le meilleur. Ils espèrent que l’année prochaine je jouerai contre eux en NBA !

A Boulogne, comme eux, vous étiez une pépite. N’avez-vous pas pris un peu de retard ?La saison dernière, j’ai eu une blessure (au genou, Ndlr) qui m’a empêché de jouer pendant quatre mois. Mais j’ai su revenir et je trouve, qu’en 2ème partie sai- son, j’ai fait pas mal de bonnes choses. Après, chacun son destin, chacun son histoire et la mienne c’était de signer cette année à Blois.

S’il n’y avait pas eu cette blessure, pensez-vous que vous seriez vous aussi en NBA cette année ? Peut-être, on ne le saura jamais, mais ça reste un objectif pour cette année.

« Améliorer ma vision et ma compréhension du jeu »

Qu’a mis en place Blois pour vous préparer à la NBA ?
Beaucoup de choses ont été mises en place d’un point de vue individuel, au niveau de la musculation – même si je n’ai pas trop besoin de prendre du muscle (rires) – ou avec la mise à disposition d’un cuisinier ou d’un sophrologue pour que je sois focus à 100% sur le basket.

Quels sont vos axes de progression ?

Etre constant, enchaîner les bons matches, améliorer ma vision et ma compréhension du jeu, avoir un bagage plus important offensivement et pouvoir défendre aussi sur les meneurs. Parfois sur les petits meneurs comme David Holston c’est compliqué. J’essaie de travailler sur ma latéralité et ma verticalité.

Songez-vous à l’équipe de France ?

C’est une fierté de pouvoir représenter son pays dans les compétitions internationales. Si on parle à long terme, j’espère être bientôt appelé avec les A. C’est un objectif.

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

Actu

spot_img
spot_img

À lire aussi