mercredi 24 avril 2024

Olivia Epoupa : « J’ai bien progressé tactiquement en Australie »

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Olivia Epoupa s’est envolé pour l’Australie afin de retrouver son niveau. Un choix payant pour l’internationale tricolore qui joue dans l’une des meilleures nations de Basket au monde. Olivia Epoupa a gagné de nombreux trophées. Suffisant pour retourner chez les Bleues ?

Vous auriez pu continuer votre carrière en Australie. Pourquoi avez-vous choisi de revenir en France ?

C’était plus simple vue la situation sanitaire. J’aurais pu prolonger mon séjour australien ou signer ailleurs en Europe, mais j’ai estimé que le mieux, pour moi, était de revenir en France. Je n’étais plus sous contrat en Australie, je voulais aussi assurer ma protection sociale. En octobre, je n’avais pas de club, j’ai discuté avec les dirigeants de Charnay et leur enthousiasme m’a plu. Je remercie Charnay qui me permet de retrouver le terrain.

L’Australie n’est pas une destination phare pour les basketteuses européennes…

C’est vrai, peut-être parce que c’est loin, mais ce n’est pas à cause du niveau du basket australien car l’Australie fait partie des meilleures nations mondiales, la deuxième derrière la Nouvelle-Zélande, son championnat est de haut niveau. J’avais eu une très bonne discussion avec le coach, c’était un nouveau challenge pour moi dans un pays qui respire le basket. J’ai bien progressé tactiquement là-bas.

Que vous a apporté cette année en Australie ?

Il s’agit d’une belle expérience, j’ai découvert une nouvelle culture avec des titres collectif et individuel à la fin donc c’était très positif. En signant, je savais que nous nous battrions pour des titres dans une ville qui vit vraiment pour le sport, pas simplement le basket. C’est top de vivre dans un tel environnement où les gens adorent le sport.

Olivia Epoupa souhaite « retrouver ses marques en bleues »

Quelle est l’importance du basket féminin là-bas ?

La particularité est que l’engouement fonctionne par régions, pas par clubs. C’est un sport très important au pays, la médiatisation est très importante. A l’entraînement ou en match, on est toujours entourées de nombreux médias. La salle était bien remplie, les supporteurs sont fidèles et nombreux. J’avais connu des ambiances encore plus chaudes en Turquie, les Turcs sont vraiment les meilleurs supporteurs du monde, il y a des ambiances de folie !

Une médiatisation qui fait envie en France ?

Non, je pense que le basket féminin français a un bon niveau, les matches sont plaisants à regarder. Je vois une belle homogénéité dans le championnat, tout le monde peut battre tout le monde. Les dirigeants font leur maximum pour rendre attractif le basket féminin, qu’il soit plus médiatisé, l’équipe de France est aussi une belle vitrine.

Quelles sont vos attentes avec ce retour en France ?

Je veux retrouver le chemin de la compétition, ça faisait quasiment un an que je n’avais pas joué. En Australie, la saison s’est terminée début mars juste avant le confinement. Je suis rentrée en Europe à la fin de la saison, j’ai donc été confinée en France. Je veux retrouver mes marques en championnat et avec les Bleues.

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