A 22 ans, Paul Mallez est considéré comme un grand espoir du poste de pilier. Plutôt que de jouer peu à Toulouse, il a préféré être prêté à Provence Rugby. Il nous explique son choix. Entretien pour Rugby Magazine et Le Quotidien Du Sport.
En cette année de Coupe du monde, vous auriez pu avoir votre chance à Toulouse. Pourquoi avoir choisi de rejoindre Provence Rugby ?
J’avais envie de m’aguerrir, essayer de jouer une saison complète. Je me suis dit que le championnat de Pro D2 était parfait pour un jeune joueur qui a besoin de temps de jeu. En plus, Provence est un club bien structuré donc c’était parfait pour moi.
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Pouvez-vous nous parler de votre profil, de votre poste ?
Jeune, je jouais numéro 8 mais, à 13-14 ans, mon entraîneur m’a installé au poste de pilier gauche. Je me suis plu en 1ère ligne. J’ai encore quelques axes de progression comme la mêlée, il faut que je sois plus dur, que je porte plus les ballons aussi.
« La Pro D2 est parfait pour un jeune joueur qui a besoin de temps de jeu »
La réussite du prêt de Thomas Ramos à Colomiers a-t-elle compté dans votre décision ?
C’est sûr que pour lui et pour le club il a été pleinement bénéfique. Quand on a de tels exemples sous les yeux, ça nous pousse à faire la même chose. Après, chaque joueur, chaque club est différent, en plus on n’évolue pas au même poste mais vue la trajectoire de la carrière de Thomas (Ramos), on se dit que le prêt peut être vraiment une bonne chose.
Avant de partir, le Stade Toulousain a prolongé votre contrat. C’est une belle marque de confiance, non ?
Oui complètement. Ça m’a mis en confiance, on a discuté avec les dirigeants, mon entourage et on en a conclu que le mieux pour moi était de faire une saison complète avant de revenir au Stade.