Philippe Namyst (Saint-Vallier) fête le retour de son club en Pro B. Une nouvelle fabuleuse pour le club de l’Ardèche qui entend bien rester au haut niveau.
Comment avez-vous vécu la saison qui vient de se terminer ?
Nous sommes très satisfaits de la saison que nous venons de réaliser. En raison du Covid et de l’absence de nos supporteurs, ça n’a pas toujours été simple, encore plus dans un contexte comme celui de Saint-Vallier. Le groupe a répondu pleinement aux attentes. C’est un grand bonheur pour tout le monde de faire ce retour en Pro B, sept ans après.
Y a-t-il une ferveur particulière à SaintVallier ?
Oui, clairement ! Au retour d’Orchies par exemple, cinquante supporteurs étaient là à 6h du matin pour nous faire une haie d’honneur avec des fumigènes sur le pont qui relie Saint-Vallier à l’Ardèche. A ce niveau-là, c’est extraordinaire.
« 50 supporters avec des fumigènes à 6h du matin pour fêter le retour en Pro B »
Quels sont vos objectifs pour la saison qui se profile ?
Logiquement, la priorité d’une équipe qui monte est le maintien.
L’effectif va-t-il beaucoup bouger ?
Non et c’est une grosse satisfaction. Sur les douze joueurs qui faisaient partie de l’équipe, huit vont continuer l’aventure avec nous. Repartir avec une base de joueurs qui avait elle-même gagné son accession en Pro B était la première priorité.
Désormais, l’objectif est de renforcer l’équipe avec des joueurs à l’état d’esprit irréprochable et qui apporteront quelques petits plus. Nous recherchons notamment de la qualité de tir et de l’impact athlétique. Les arrivées d’Akeem Williams et de Ryan Rhoomes vont dans ce sens.
Quel est le projet à moyen-long terme ?
Déjà, c’est un club qui connaît bien le niveau Pro B pour y avoir évolué pendant sept ans. C’est un club qui a gardé des structures, qui a envie de se pérenniser en Pro B. Après, on verra…
Adrien Cornu
Tout le basket français dans France basket, en vente ici, ou chez votre marchand de journaux.
