De retour après quatre saisons avec France 7 et Vannes, Pierre Popelin (26 ans) est l’une des satisfactions de la saison côté rochelais. Ses passages à 7 et en Pro D2 lui ont fait le plus grand bien.
En 2017, vous quittez un club en pleine évolution sportive. Etes-vous revenu cette saison avec un sentiment de revanche ?
Non, absolument pas. Mon départ n’était pas un choix personnel. Patrice Collazo n’avait pas voulu me conserver. J’avais plusieurs opportunités, j’avais signé un pré-contrat avec Carcassonne, je suis finalement parti vers le 7. J’ai disputé les tournois de Londres, Paris, Hong Kong, Singapour. Les coachs de Vannes m’ont repéré et j’ai signé en Bretagne en 2018.
Et là vous explosez notamment la saison dernière…
La Pro D2 a été une super école pour moi. J’ai été rapidement en confiance, tout le monde m’a aidé et j’ai bien évolué. Je suis revenu à La Rochelle avec une grande motivation.
Pierre Popelin très heureux de son expérience en rugby à 7
Que vous a apporté votre passage à 7 ?
Ce n’était pas du tout prévu, ça s’est fait un peu à la dernière minute et finalement ça a été une super expérience aussi bien rugbystique qu’humaine. C’est un sport complètement différent, trois fois plus exigeant, avec plus d’espaces. C’est plus exigeant techniquement et physiquement donc oui j’ai énormément progressé en passant par le 7.
« J’ai énormément progressé en passant par le 7 »
On vous a vu jouer en 10, à l’arrière. Quel est votre meilleur poste ?
J’ai fait quelques apparitions à l’aile ou à l’arrière, mais mon poste de formation, à Tours, est 10. A La Rochelle, l’entraîneur des arrières Sébastien Boboul m’a mis à l’arrière car j’étais un peu fou fou. A Vannes, j’ai été installé en 10 un poste plus stratégique, j’y suis plus à l’aise.
En quatre ans, le club a-t-il changé ? Oui dans le sens où il a pris une autre dimension sportive, non au niveau de l’ambiance et de la mentalité. Malgré le fait que le club fasse désormais partie des meilleurs en Europe il a gardé son côté familial. L’ambiance est toujours la même que quand je suis parti. Les dirigeants travaillent intelligemment, entre le public, les infrastructures, les joueurs, le potentiel de développement est encore très important. Comme cette évolution est parfaitement gérée, l’avenir s’annonce radieux à La Rochelle.