Aurillac a gagné une place au classement (9ème contre 10ème). Une progression qui doit se poursuivre avec l’appui toujours plus fort de la jeunesse.
9ème avec 14 victoires pour 15 défaites et 1 match nul. Un bilan équilibré. Pour 2024/2025, le manager général d’Aurillac Romeo Gontineac compte s’appuyer sur ses jeunes pépites :
« On s’est beaucoup appuyé sur nos 18 jeunes la saison passée. Au fur et à mesure de la saison, certains ont beaucoup progressé. La saison prochaine, on va une nouvelle fois jouer la carte de la jeunesse. On a avec nous une belle génération prometteuse. On a fini à 12 points du dernier qualifié. On espère qu’on va réduire cet écart. On va tout faire pour se rapprocher du top 6. »
Pour le manager d’Aurillac, afin d’optimiser le rendement collectif, il va surtout s’agir de ne pas faillir dans certains fondamentaux : « On va devoir gagner en maturité. On a beaucoup de jeunes donc c’est un peu le revers de la médaille. On doit aussi davantage gagner à l’extérieur. ». Si Aurillac va continuer à puiser dans les ressources du vivier de la jeunesse, la plupart des recrues auront, elles, pas mal de choses à démontrer.
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« On a une belle génération prometteuse »
Et l’ancien centre international roumain (76 sélections entre 1995 et 2008) de mentionner quelques noms marquants du Mercato : « Dominic Robertson-McCoy est un joueur d’expérience. On cherchait un joueur avec du vécu qui renforce notre axe droit car on a connu pas mal de soucis dans ce secteur. Nos jeunes ont eu du mal à relever ce défi. Il y a aussi un jeune joueur prêté par le MHR, Valentin Welsch. »
« On va être curieux de voir aussi ce que va donner Koen Bloemen. Ce Néerlandais a connu une expérience en Top 14 au MHR (entre 2016 et 2019, Ndlr). Il a poursuivi à Bourg-en-Bresse (entre 2019 et 2023, Ndlr) et est passé par Vannes. C’est un joueur intéressant qui doit nous faire du bien dans l’alignement ». Le paquet d’avants a été renforcé. Les recrues vont venir compléter un effectif ambitieux poussé vers l’avant par les jeunes.
Un top 6 dans le viseur ?
De saison en saison, le club franchit une petite étape à chaque fois. Aurillac peut-il désormais rêver de se qualifier pour les phases finales ? D’autres clubs bien plus fortunés sont bien mieux armés. S’appuyant sur un noyau de jeunes, il va leur falloir concrétiser très vite. Mais cette équipe a des ressources et ne se fixe pas de limites. Avec dans la besace le vécu d’une saison 2023/2024 pour les jeunes les plus performants utilisés en équipe première. Alors pourquoi pas…
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C’est la 18ème saison de suite du club en Pro D2 avec comme meilleure place une 3ème en 2015/2016 avec une finale à la clé. Le club a participé à 23 des 24 saisons de Pro D2 depuis que ce championnat est ainsi dénommé en 2001/2002.
Le mercato d’Aurillac
- Arrivées : Robertson-McCoy (Connacht, Irl.), Welsch (Montpellier, p), Bloemen (Vannes), Nonkontwana (Massy), Agostini (Lyon), Cilliers (Chambéry), Abzhandadze (Montauban), Seunes (Blagnac)
- Départs : Daniel (retraite), Plantier (Biarritz), Mchedlidze (Bourg-en-Bresse), Dos Santos (Arcachon), Crétu (Albi), Shengelia, Djoumboué, Dodson (Béziers), Maituku (retraite), Moukete, Shvangiradze (Lyon), Palmier (Grenoble), Aucagne (Perpignan), Powell (Montpellier), Neisen (Périgueux), Margarit (Bourgen-Bresse)
La recrue : Tedo Abzhandadze
L’ouvreur géorgien de 25 ans était sous contrat avec Montauban jusqu’en 2025, mais il a été libéré. Arrivé à Montauban en 2022, il a passé avant cela trois saisons à Brive. Avec déjà plus de 50 capes avec les Lelos, il est un joueur important d’une sélection géorgienne en pleins progrès. Le natif de Koutaissi a participé à la Coupe du Monde en 2023 et au dernier Rugby Europe Championship. Ce buteur devrait faire beaucoup de bien à Aurillac.
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