samedi 20 avril 2024

Sasa Doncic (passé par Evreux) raconte sa nouvelle vie de coach, en Slovénie

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Jean-Marc Azzola
Jean-Marc Azzola
Journaliste

Père de la star de Dallas Luka Doncic, Sasa Doncic (47 ans), champion de Slovénie en 2007 et 2008, a joué en France en 2002 à l’ALM Evreux (8 matches de Pro B).

Que devenez-vous ?

Je suis coach d’un club de 1ère division en Slovénie (KD llirija, Ndlr). C’est le deuxième club le plus important à Ljubljana. On donne beaucoup la chance aux plus jeunes. On veut qu’ils expriment au mieux leur potentiel.

Quel regard portez-vous sur votre carrière de joueur ?

J’ai beaucoup changé d’équipes. Chacune d’elle avait sa propre histoire. Mais le pic de ma carrière a été quand j’ai disputé l’Euroligue (en 2007/2008 avec Petrol Olimpjia, Ndlr). J’étais alors à mon sommet.

Vous avez évolué aussi à Evreux (2002). Quel souvenir gardez-vous de cette expérience ?

Je n’y suis resté que deux mois. Le club évoluait en Pro B. J’avais débarqué en provenance de Serbie (Sloga, Ndlr). C’était pendant la période des play-off. En Serbie, mon équipe ne pouvait ni monter ni descendre. On m’avait alors contacté en me demandant si cela me tentait de partir jouer en France pendant deux mois.

On m’avait également dit qu’il y avait une des plus anciennes usines d’Europe à Evreux (les Usines de Navarre, Ndlr). Mon expérience a été courte là-bas, mais j’ai beaucoup aimé.

Je ne parlais pas bien français, mais je n’étais pas loin de la Normandie et de Paris. Je n’étais pas resté à Evreux car j’avais reçu une autre offre et un bon contrat en Slovénie (Slovan, Ndlr). Etant jeune papa, le championnat slovène étant aussi de très bonne qualité, c’était comme la maison pour moi.

Sasa Doncic fier de son fils Luka

Parlons de Luka qui avait alors 3 ans. Auriez-vous imaginé qu’il puisse avoir une telle carrière ?

J’ai donné une interview alors que Luka n’avait que 14 ans. J’avais mis en avant son potentiel et on m’avait pris un peu pour un fou. Je vous le dis maintenant : je savais qu’il pouvait le faire. Après, il faut aussi être épargné par les blessures et être dans la bonne équipe au bon moment.

Est-il le meilleur au monde ?

Je ne sais pas si je suis le plus objectif, mais je pense que Luka est effectivement le meilleur joueur du monde. Pour d’autres, c’est peut-être LeBron James…

Est-il au sommet de son art ? Luka a encore une marge de progression. Je sais à quel point il s’est préparé dur durant l’intersaison. Je m’attends à ce qu’il joue des matches encore bien meilleurs cette saison.

Sasa Doncic raconte son nouveau défi de coach et de son fils Luca, star en NBA. Interview intégrale à découvrir dans France Basket.

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