jeudi 25 avril 2024

Karl Toko-Ekambi : « On fera les comptes en fin de saison ! »

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Julien Huët
Julien Huët
Journaliste

Auteur de sa meilleure saison sous le maillot lyonnais, Karl Toko-Ekambi a parfaitement su enchaîner depuis son retour de la Coupe d’Afrique des Nations, que son Cameroun a terminé à la troisième place.

Cela a-t-il été difficile de vous replonger dans le quotidien de l’OL après cette CAN avec le Cameroun ?

Non parce que je n’ai pas changé de club. J’étais en sélection nationale où j’ai l’habitude d’aller. Je suis revenu avec des objectifs différents. L’équipe a changé pendant la trêve même si je la connaissais déjà en grande partie. Mis à part le retour dans le froid, ça n’a pas été difficile de revenir.

Néanmoins, avec le Cameroun, la charge émotionnelle était forte.

Sûrement oui. Il y avait plus de pression. On se doit de faire avec parce qu’on est professionnel. On sait ce que ça représente de retourner jouer au pays. Avec le Cameroun, on a fait une bonne compétition même si nous n’avons malheureusement pas gagné. Avec le temps, je suis passé à autre chose.

Toko-Ekambi, podium en ligne de mire

Ce n’est pourtant pas évident de switcher d’une compétition à une autre en si peu de temps. Comment vous y êtes-vous pris pour bien gérer cette transition ?

Tout simplement parce que j’ai fait un bon travail en sélection et j’avais fait de même à Lyon avant d’y aller. Il a fallu se concentrer de nouveau puisque la plupart du temps je suis à Lyon. Je me suis remis naturellement sur les chapeaux de roues pour le club.

Depuis votre retour, avez-vous constaté des changements à l’Olympique Lyonnais ?

L’OL n’a pas changé. On a fait un mauvais début de saison, ce sont des choses qui arrivent. Au fur et à mesure, après la trêve, on a commencé à s’améliorer. On verra en fin de saison au moment de faire les comptes. On a tous pour objectif d’être le plus haut possible au classement. On est sur la bonne voie.

Après la trêve hivernale, il y a eu un autre visage de l’OL. L’avez-vous ressenti ?

Oui. En tout cas dans nos intentions, on a toujours voulu bien faire et ça n’a jamais changé. Même quand on n’a pas été bons, on a toujours eu la bonne intention. Ce qui compte, ce sont les actes. D’un match à l’autre, ce n’est jamais pareil mais, dans la détermination, on reste les mêmes.

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