Tom Digbeu marche sur les traces de son père Alain. Le jeune homme de 19 ans, formé à alicante et à Barcelone prend son envol en Lituanie, à Prienai. Avec dans un coin de la tête le rêve américain et une participation à la draft.
Comment expliquez-vous votre bonne saison (8,7 points, 2,4 rebonds, 1,2 passe et 1 interception pour 19,4 minutes de moyenne) ?
Je me sens bien, j’essaye de jouer mon jeu. J’ai la confiance de l’entraîneur et je tente donc plus de choses. Je suis arrivé en 2019 en provenance de Barcelone, la première saison était plus difficile à cause de ma blessure, mais tout cela est derrière moi. J’ai fait une saison à Kaunas et aujourd’hui je suis à Prienai.
Je me suis parfaitement intégré, les dirigeants et les joueurs m’ont bien accueilli. On communique en anglais. Malgré la pandémie, le championnat n’a jamais été arrêté ici, ça aussi c’est important pour la progression et la régularité.
Vous avez été formé en Espagne et notamment à Barcelone. Pourquoi êtes-vous partien2019?
J’avais envie de jouer, avoir la chance de montrer mes qualités. A Barcelone, j’étais destiné à évoluer en équipe réserve. Pour progresser, il faut jouer et c’est ce qui se passe en Lituanie.
Vous êtes un joueur polyvalent. Quel est le poste où vous vous sentez le mieux ?
Sur le poste 1. Je peux jouer sur le poste 2, mais je me sens mieux sur le 1.
Que vous apporte votre séjour en Lituanie en terme de jeu et quels sont les points que vous devez encore améliorer ?
J’ai progressé dans la lecture du jeu, les changements de rythme et dans la prise de décision. Il faut que je sois plus régulier sur mes tirs, que j’améliore ma main gauche quand je dribble.
« Je ne me compare pas à mon père, chacun a son histoire sportive »
Comment gérez-vous les comparaisons avec votre père ?
Je ne me compare pas à lui, chacun a son histoire sportive, les époques sont différentes aussi. Il a été un grand basketteur, moi je suis encore au début de ma carrière. Les gens en parlent, me posent des questions, mais moi je n’y pense pas.
Quel rôle joue-il dans votre carrière ?
Il me suit de près, me donne des conseils après les matches, regarde mes matches en vidéo. Ses critiques sont souvent fondées, je les écoute car il a été joueur et il sait parfaitement de quoi il parle. C’est un avantage d’avoir ses conseils car vous ne pouvez pas tout voir. Mon père sait comment m’aider.
Avez-vous des souvenirs de ses matches ?
Quand je suis né, il était encore joueur, mais je n’ai pas trop de souvenirs. J’ai essayé de regarder quelques vidéos, mais il n’y avait pas beaucoup de caméras à l’époque, moins qu’aujourd’hui (sourire).
Que vous manque-t-il pour vous présenter à la draft ?
J’espère pouvoir me présenter à la draft l’été prochain. Il faut que j’améliore plusieurs aspects de mon jeu, le shoot notamment, la défense, il faut également que je sois plus constant.
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