dimanche 6 octobre 2024

Top 14 : peut-on arrêter le Stade Toulousain ?

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Même en saison Coupe du monde, le Stade Toulousain a montré qu’il était le meilleur club français et même européen. Après un tel doublé championnat-Europe, à quelle saison post doublé faut-il s’attendre ?

Le Stade Toulousain peut être privé de nombreux internationaux, laisser Antoine Dupont à la disposition de France 7, la relève est là pour assurer les tâches domestiques. Le plus impressionnant avec les Rouge et Noir, c’est leur profondeur d’effectif et surtout la capacité des jeunes joueurs à se mettre immédiatement au niveau.

Des joueurs comme Paul Costes, Mathis CastroFerreira, Joël Merckler ont été impressionnants pendant les doublons et le staff les a conservés dans le groupe, en toute logique, quand les internationaux sont revenus.

Quelle que soit la composition d’équipe, le niveau de jeu reste le même et même s’il les connait par cœur, Ugo Mola est toujours impressionné par ses garçons comme il l’a confié en conférence de presse avant la finale européenne face au Leinster : « Je ne sais plus trop comment les qualifier tant ils sont à la fois en phase avec les évènements, en phase avec leur génération et puis déconcertants à l’approche d’évènements où parfois le jeu, la légèreté, l’insouciance prend toujours un peu le dessus. Nous abordons tout cela comme un jeu, conscient de la chance que l’on a d’être là. »

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Kinghorn, le pari gagnant

Parallèlement aux résultats sportifs, les dirigeants ont sécurisé les meilleurs joueurs, le dernier à s’inscrire dans la durée étant Peato Mauvaka, l’un des meilleurs joueurs français de la saison. Il a pris la place de titulaire à Julien Marchand et ne cesse de monter en puissance. Toulouse a également réussi un beau coup en remplaçant Melvyn Jaminet par Blair Kinghorn.

L’international écossais est bien plus adapté au jeu en mouvement des Stadistes que Jaminet. Il a apporté une sécurité supplémentaire sur les ballons hauts, sur les relances, il a même été préféré à Thomas Ramos sur certains matches. Pour la saison qui arrive, Toulouse a peu recruté avec l’arrivée définitive du talentueux 3ème ligne Léo Banos ou la signature du demi de mêlée japonais Naoto Saito.

Peu de recrutement, une bonne idée ?

Oui le Stade Toulousain n’a pas besoin d’être très actif sur le marché des transferts car de nombreux jeunes montent en équipe première. Les meilleurs exemples sont Paul Costes et Mathis Castro-Ferreira, avec leur émergence le club n’a pas eu besoin de recruter à leur poste.

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Le Stade Toulousain est le club français le plus titré. En remportant le championnat et la Coupe d’Europe, le club a réussi un doublé qui n’est pas inédit pour lui puisqu’il avait déjà réalisé cet exploit en 1996 et en 2021. Il s’agit donc du troisième doublé dans l’histoire du club.

Le mercato de Toulouse

  • Arrivées : Banos (Mont-de-Marsan), Reilhes (Brive, rp), Saito (Tokyo Sungoliath, Jap.)
  • Départs : Boubila (Aix, p), Duprat et Guitoune (retraite), Fa’asalele (Biarritz), Germain (Bayonne), Tauzin (Clermont), Trauth (Béziers, p), Sentubéry (Soyaux-Angoulême)

La recrue : Naoto Saito

Le Stade Toulousain n’a pas beaucoup recruté, mais les dirigeants ont dû trouver le remplaçant de Baptiste Germain parti à Bayonne. Ils se sont tournés vers une piste exotique avec la signature de Naoto Saito, 26 ans. Saito est devenu professionnel en 2020 avec les Sunwolves de Tokyo et a montré ses qualités de leader en devenant vice-capitaine. International, il a disputé le dernier Mondial. Il possède une bonne vision du jeu et sort rapidement les ballons, des conditions indispensables pour réussir à Toulouse.

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