jeudi 28 mars 2024

Tour de France 2022 — 12ème étape : Briançon – Alpe d’Huez (jeudi 14 juillet)

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Cette dernière étape des Alpes est le plat de résistance de ce Tour. Toute la journée, les coureurs ne feront que monter et descendre tant il y a de cols. Et pas n’importe lesquels. Avant d’attaquer le redoutable Alpe d’Huez et ses virages, ils vont avoir du travail dès Briançon qui accueille un départ pour la 24ème fois. Cette étape n’est pas particulièrement longue (165,1 km), mais elle est très éprouvante et difficile avec beaucoup de montagne.

Il faudra être prêt dès les premiers kilomètres, ne pas laisser partir trop de coureurs car ça peut devenir difficile. C’est un parcours taillé pour les meilleurs grimpeurs, un parcours similaire à l’étape disputée en 1986 avec Le Galibier, le col de la Croix de Fer avant l’explication finale des 21 virages de l’Alpe d’Huez. Une explication finale qui se jouera devant une foule très nombreuse et qui offre un véritable soutien aux coureurs français.

L’Alpe d’Huez est la plus ancienne arrivée en altitude du Tour. La station a accueilli des arrivées à 31 reprises, la dernière en date en 2018 avait vu la victoire de Geraint Thomas. C’est toujours un grand coureur qui gagne et dompte les 21 virages de l’une des plus redoutables montées du Tour. Le palmarès parle de lui-même : Fausto Coppi, Joop Zoetemelk, Luis Herrera, Laurent Fignon, Bernard Hinault, Gianni Bugno, Marco Pantani, Thibaut Pinot ont tous inscrit leur nom au palmarès des vainqueurs de l’Alpe d’Huez.

Geraint Thomas, le dernier vainqueur à l’Alpe d’Huez

Dans cette étape dantesque, le col du Lautaret arrivera dès le 25ème km puis le Galibier au 33ème km et le Télégraphe au 56ème km. Après une longue traversée de la vallée de Saint-Jean-de-Maurienne, les coureurs s’attaqueront aux 29 km du Col de la Croix de Fer avec une pente à 5,2%. La descente sera également spectaculaire car elle est rapide. Les coureurs auront l’opportunité de récupérer un peu dans la vallée en direction de Bourg d’Oisans avant d’attaquer l’Alpe d’Huez.

Il ne restera certainement alors que les meilleurs grimpeurs, au regard de la physionomie de l’étape, les meilleurs auront tenté de faire exploser la course dans le Galibier et le Télégraphe. Les coureurs auront également les jambes lourdes avec les étapes alpestres des jours précédents. Qu’à cela ne tienne, aux grimpeurs de se montrer et de nous offrir du spectacle.

L’avis de Yoann Offredo

« Une étape qui fait peur, les coureurs passeront de nouveau le Galibier comme la veille. Sur les 165 km, il y a environ 60 km d’ascension. C’est terrible. Cela ne va faire que monter et descendre. On devrait assister à un scénario rocambolesque avec beaucoup de rebondissements. Je ne pense pas que les leaders vont courir tranquille et amener le maillot jaune dans un fauteuil à l’Alpe d’Huez. C’est une étape qui sera terrible pour les sprinteurs, la gagne se jouera entre les favoris du Tour qui devraient se retrouver ensemble dans les derniers lacets de l’Alpe d’Huez. Sans surprise, c’est ce genre d’étape que je craignais le plus. »

De Copenhague, ville de départ, le 1er juillet, à Paris, pour l’arrivée, le 24 juillet, Le Quotidien du Sport vous présente les 21 étapes du Tour de France.

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