Si les supporters marseillais, toujours très (trop ?) exigeants, lui reprochent de ne pas être un bon président, en raison notamment de son éloignement, Franck McCourt est un excellent homme d’affaires. C’est d’ailleurs la raison qui fait que l’OM n’est pas encore vendu, après plus de trois ans de rumeurs incessantes.
Pour laisser le club à quiconque, mais en particulier aujourd’hui au Fonds public d’investissement d’Arabie Saoudite, celui qui a racheté l’OM en 2016 contre 50 millions d’euros, exige beaucoup plus que les 350 millions régulièrement évoqués par les médias. Il faut savoir que depuis qu’il a acheté l’OM, McCourt estime avoir investi « entre 400 et 500 millions » dans le club (transferts, dettes, masse salariale…). Par ailleurs, lors d’une récente étude du magazine d’économie américain, Forbes, la valeur de l’OM a été évaluée à 458 millions d’euros, dont 145 millions, en tant que « marque ».
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Autant dire que le natif de Boston, qui veut vendre, ne cèdera pas à moins de 600 millions d’euros. Et ce, même si le club devait se contenter d’une place sans qualification européenne au terme de la saison. Le meilleur exemple reste la franchise de Base Ball américaine de Los Angeles, les Dodgers. Après avoir clamé haut et fort qu’il ne vendrait jamais, McCourt avait fini par céder le club en 2012 contre une somme record de deux milliards d’euros, malgré un déficit de 459 millions d’euros !
Comme nous cessons de le répéter, le mois de septembre devait être décisif dans le processus de vente, avec de nombreuses réunions entre avocats pour officialiser l’opération. Selon nos informations, celles-ci n’ont pas encore abouti à un accord définitif, mais on s’en rapproche.