Lors du Media Day des Spurs, le n°1 de la draft n’a pas caché son ambition. Victor Wembanyama a déjà fait le show lors de la première journée. Entretien pour France Basket et Le Quotidien Du Sport.
Comment est la ville de San Antonio ?
Je la découvre petit à petit. C’est super. Beaucoup de gens m’aident beaucoup. Je suis très chanceux. Je me trouve dans un très bon environnement. Je suis très heureux de la manière dont les choses se passent.
Pouvez-vous revenir sur ces dernières semaines de travail ?
Après la Summer League, j’ai coupé pendant deux semaines. Cela m’a fait beaucoup de bien. Je suis convaincu que les plus grands joueurs sont ceux qui travaillent le plus. Mais aussi ceux qui savent le mieux récupérer. Quand je suis revenu à San Antonio, j’ai travaillé comme je ne l’ai jamais fait. C’était dur, mais fait de manière intelligente. Cette présaison va faire toute la différence. Pas que pour la saison à venir, mais aussi pour les suivantes. Cela va impacter toutes les autres.
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Vous vous êtes également étoffé physiquement.
Depuis que je suis à San Antonio, j’ai pris entre 10 et 15 pounds (entre 5 et 7 kg). J’ai assimilé énormément de choses sur mon corps ces trois derniers mois. Je ne veux pas aller trop vite non plus et prendre trop de muscles. Mais nous sommes sur le bon chemin. Je n’ai jamais été dans une condition physique aussi bonne de ma vie. Pendant cette intersaison, j’ai beaucoup travaillé sur la prévention des blessures. C’est un travail invisible, mais essentiel.
Ensuite, j’ai beaucoup axé sur l’augmentation des capacités en termes d’énergie, et sur le cardio on en a toujours besoin dans une saison à 82 matches. J’ai déjà beaucoup progressé techniquement et physiquement.
Comment vous préparez-vous à toutes ces attentes autour de vous ?
Avec ce que j’ai vécu l’an dernier, plus rien ne me fait peur (sourire).
Qu’attendez-vous de cette première saison en NBA?
Je suis impatient de découvrir tout ce que je regardais à la télévision plus jeune : les stars, les salles, les atmosphères incroyables. Tout ce que je vais emmagasiner va m’être précieux. Je sais bien que je vais vivre des moments fantastiques, mais aussi être dans l’obligation de surmonter des obstacles. Cela va être une année fantastique à vivre.
Vous attendez-vous à beaucoup jouer ?
J’aspire à un temps de jeu important. Mais ce n’est pas le plus important. C’est plutôt comment se coordonner au mieux dans le collectif.
Vous considérez-vous déjà comme un leader dans l’équipe ?
La meilleure manière de l’être, c’est de montrer l’exemple sur le terrain, de bien défendre. Cela viendra naturellement.
