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Yoann Maestri : « Le meilleur souvenir, c’est cette aventure humaine »

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International français (66 sélections), Yoann Maestri passé par Toulon, le Stade Toulousain et le Stade Français, c’est au Japon que l’ancien 2ème ligne a fini sa riche carrière. Une expérience d’une saison qui a débouché sur la sortie d’un photo-livre. 

Quand vous quittez le Stade Français début juin 2022, la piste du Japon était-elle déjà d’actualité ?

Oui, on y réfléchissait déjà avec mon entourage, je n’avais pas la certitude d’y aller, mais j’avais des contacts et j’étais en train de préparer le projet, mais il se pouvait aussi que j’arrête ma carrière. 

Comment se concrétise votre arrivée là-bas ? 

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C’est moi qui parle de cette envie à mon agent et lui me met en contact avec des agents au Japon. 

Qu’est-ce qui vous a donné envie de venir dans ce pays ?

Le calme que le Japon dégage, la chance de pouvoir vivre dans un pays complètement différent du nôtre, une culture très riche et très particulière, mais aussi l’idée de découvrir quelque chose de nouveau.

Yoann Maestri a vécu une aventure humaine

Que retenez-vous de ces 9 mois passés au Japon ?

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Rugbystiquement, je n’ai pas appris grand-chose au niveau technique, mais j’ai pu voir comment fonctionne le rugby japonais. La chance que j’ai eu en venant ici, c’est de découvrir des personnes que je n’aurais jamais pu rencontrer, affronter ou vivre avec si je n’avais pas pu jouer au rugby donc, pour moi, c’était une vraie ouverture d’horizon, c’était magnifique. Le meilleur souvenir, c’est cette aventure humaine. 

Quand on ne parle pas la langue et que l’on est seul dans un pays inconnu, comment fait-on pour s’intégrer ? 

J’ai pris des cours de japonais pour essayer de me fondre un peu dans leur culture. 

Finalement, cette expérience a débouché sur la sortie d’un photo-livre, à quel moment cette idée vous est-elle venue ?

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Je suis parti seul au Japon donc je partageais pas mal de photos avec des proches et, en discutant, je me suis dit que cela pourrait être une idée originale de rentrer et de faire un livre qui raconte cette histoire un peu particulière de partir jouer au rugby en solo, au Japon, et de découvrir une vie et des coéquipiers. J’ai converti cette idée en livre-photo grâce à des amis graphiste et designer. Au total, il y a 500 exemplaires que l’on retrouve dans des librairies et sur internet.

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« J’ai pris des cours de japonais » 

D’où vous vient cet intérêt pour la photographie ?

De par mon éducation déjà. Ensuite, j’aime beaucoup les gens qui créent et être à leur contact. La plupart de mes amis sont dans ce milieu-là. Il y a 10 ans, j’avais déjà monté une galerie d’art à Toulouse et maintenant on a une agence de direction artistique avec mon frère (Marco, Ndlr) à Paris et on travaille avec des photographes et des vidéastes toute l’année. C’est mon nouveau milieu après le rugby. 

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Vous avez eu l’occasion de remettre ce livre à vos anciens coéquipiers, qu’en ont-ils pensé ?

Ils étaient contents je crois (rires). C’est un pays où les gens sont très fiers de leur culture, il y a finalement très peu de Japonais qui s’expatrient donc ils sont ravis quand on vient découvrir leur pays et qu’on aime leur pays. C’est important pour eux de partager leur identité du mieux possible. Je pense qu’ils étaient contents que ce voyage m’ait touché et que j’en ai fait quelque chose qui restera dans le temps. C’était important pour moi d’amener ça aux gens qui m’ont permis de vivre une belle expérience.

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