Yohan Beheregaray a quitté l’Auvergne et Clermont pour se rapprocher de son Béarn natal. Convaincu par les dirigeants biarrots de la pertinence de leur projet, le talonneur a mis le cap sur la Côte Basque. Entretien pour Rugby magazine et Le Quotidien Du Sport.
Au moment de quitter Clermont, vous avez eu des propositions pour rester en Top 14. Pourquoi votre choix s’est-il porté sur Biarritz ?
Dans un premier temps, ça me permettait de me rapprocher de chez moi. Et puis je voulais participer au projet de re-construction de ce club mythique. J’ai eu une bonne discussion avec les dirigeants, j’ai vu que c’était sérieux. Ça ne me posait aucun problème de descendre d’un échelon à partir du moment où le projet était intéressant.
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Yohan Beheregaray formel : « Il y a à la tête du club des gens qui veulent redorer le blason de ce club »
Avez-vous digéré votre départ de Clermont ?
Oui. J’avais déjà failli partir une année, ça ne s’était pas fait. Là, les dirigeants ne comptaient plus sur moi. J’ai donc cherché un nouveau challenge et j’étais content de voir que j’avais d’autres propositions.
Malgré les difficultés rencontrées par Biarritz ces dernières années, la ferveur est toujours présente.
Oui. J’ai eu la chance d’aller faire un tour aux Fêtes de Bayonne. Je croisais que des supporteurs qui me souhaitaient bonne chance, même des Bayonnais (rire).
Même si Biarritz reste un club historique en France, les problèmes qu’il a rencontrés ces dernières années ne vous font-ils pas peur ?
Non car le projet me parait sérieux. Il y a à la tête du club des gens qui veulent redorer le blason de ce club. Tout au long de la fin de saison, je suivais le classement. Je suis allé voir des matches du BO à Anoeta, pendant quatre, cinq ans, les jeudis soir, je regardais avec mon ami Arthur Iturria, quand il était encore à Clermont, les matches de Pro D2. Je sais où j’arrive.
Quel est le projet qui vous a été présenté ?
Il faut que l’on soit un collectif, que l’on travaille pour viser le haut du tableau avant de penser à mieux. Le BO est un club qui compte dans le rugby français, la remontée ne se fera pas facilement, on va beaucoup travailler pour que les supporteurs soient fiers de nous.