mercredi 18 septembre 2024

Zaccharie Risacher (Bourg-en-Bresse) : « J’avais besoin d’un rôle plus important »

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Arnaud Bertrande
Arnaud Bertrande
Rédacteur en chef — Pole Sport Lafont presse

Son départ surprise (prêt d’un an) a provoqué un séisme à l’ASVEL. A 18 ans, le fils de Stéphane Risacher compte sur Frédéric Fauthoux pour le préparer au mieux pour la draft où il peut viser un Top 10.

Pourquoi avoir choisi Bourg-en-Bresse ?

Ça a été une longue réflexion. J’ai dû choisir entre la Nouvelle-Zélande, Ulm (en Allemagne, Ndlr) et Bourg-en-Bresse. Après réflexion, j’ai estimé que Bourg était le meilleur endroit pour me développer et m’affirmer en tant que joueur pro toujours dans le championnat de France ce qui était important.

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L’ASVEL n’était-il pas le bon endroit pour se développer ?

J’ai pris ce que j’avais à apprendre, la formation que j’ai effectuée là-bas était très bonne, mais j’ai estimé qu’il était temps pour moi de prendre un nouveau départ dans un effectif où j’aurai un rôle plus important.

Zaccharie Risacher dit stop à l’ASVEL

Quelles sont vos ambitions cette saison ?

Les ambitions avec le club, ce sera de faire un top 5 en championnat, puis d’atteindre les play offs en EuroCup. Et, pour moi, de m’affirmer en tant que joueur pro, car c’est ma première vraie saison où j’aurai un rôle au sein d’une équipe professionnelle. Et faire la meilleure saison possible pour pouvoir me présenter à la draft en juin.

Il y a un an, tous les projecteurs étaient braqués sur Victor Wembanyama. Aujourd’hui, c’est sur vous. Avez-vous conscience de cette pression et rêvez-vous comme lui de cette place de numéro un de la prochaine draft ?

Tout jeune basketteur rêve de ça. Après, je n’en ai pas forcément conscience encore, c’est nouveau pour moi. Moi je suis plus dans mon truc, je fais ce que j’aime et je ne réalise pas forcément ce qui se passe autour de moi. Je suis focus sur mes objectifs.

« Je ne réalise pas forcément ce qui se passe autour de moi »

Victor a bénéficié d’un énorme temps de jeu la saison passée à Boulogne. Avezvous des garanties sur le vôtre ?

Je n’ai pas forcément de garanties, je sais juste que Freddy (Fauthoux), mon coach, je lui ai donné ma confiance pour me développer et ça passe par être sur le terrain. Mais je sais aussi que si je ne réponds pas à ses attentes, je n’aurai pas un temps de jeu illimité.

Bourg peut-il rêver d’empêcher Monaco d’être de nouveau champion de France ?

On a fait une belle prépa. On est prêt à tout. Tout est possible. C’est l’objectif, on est là pour gagner.

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