dimanche 26 janvier 2025

Zaccharie Risacher (Hawks d’Atlanta) : « L’équipe de France est un rêve de gamin »

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PAR HUGO LE VAY, A SAN ANTONIO

Cette nuit, les Spurs se sont imposés face aux Hawks d’Atlanta (133-126, après prolongation). Victor Wembanyama (42 points) a affronté pour la première fois en NBA son compatriote Zaccharie Risacher (9 points). Le numéro 1 de la dernière draft s’est livré sur son arrivée en NBA, sa relation avec Victor Wembanyama et l’équipe de France.

Vous venez de perdre contre les Spurs et un Victor Wembanyama énorme. Quel est votre sentiment, quelques minutes après la fin du match ?

Cette défaite fait mal au moral. Nous nous sommes bien battus. Nous avons essayé de jouer dur et de répondre au défi physique physiquement. Cette défaite, je l’ai encore en travers de la gorge, comme pour toute l’équipe, mais nous devons rebondir. Nous avons quelques jours de repos, donc nous allons regarder la vidéo pour identifier nos axes d’amélioration, en gardant notre regard tourné vers l’avenir et les prochaines rencontres.

Vous venez d’affronter Victor Wembanyama pour la première fois en NBA. C’est un duel historique entre deux Français numéro un de draft ? Qu’est-ce que cela représente pour vous ? 

Victor a été très bon. Je suis toujours content d’avoir l’opportunité de jouer contre lui, mais je pense honnêtement que cette confrontation entre deux Français numéro 1 de draft représente plus pour l’extérieur que pour moi. Cela passe un peu à la trappe dans mon esprit. Bien sûr, je suis reconnaissant de pouvoir avoir mon nom à côté du sien et de représenter la France en NBA, mais je reste concentré sur les objectifs collectifs. En arrivant à San Antonio, je ne pensais qu’à aider mon équipe à gagner en faisant le meilleur match possible. C’est dans cet état d’esprit que je suis, et tout ce qui est en dehors du terrain passe au second plan.

« Plus les matches passent, plus j’apprends »

Avez-vous pu échanger avec Victor Wembanyama depuis votre arrivée en NBA ? Vous a-t-il conseillé sur le jeu ?

Nous n’avons pas vraiment eu l’occasion d’échanger sur ce sujet. Les matches s’enchaînent tellement que c’est difficile de trouver du temps et nous n’avons pas discuté. Mais je sais que je peux compter sur lui si j’ai des questions, qu’il sera toujours là pour m’aider.

Avant le match, votre entraineur Quin Snyder nous parlait des progrès que vous avez faits depuis votre draft. Sur quoi pensez-vous avoir le plus progressé depuis votre arrivée en NBA ?

J’ai l’impression d’avoir progressé sur tous les aspects du jeu depuis mon arrivée. La NBA est très différente de ce que j’ai connu auparavant. Je travaille quotidiennement sur beaucoup de choses : le jeu sans ballon, le dribble, la finition au contact, les pénétrations dans la raquette et les extra-passes. C’est un tout. Plus les matches passent, plus j’apprends et c’est vraiment l’essentiel.

Vous avez un francophone avec vous chez les Hawks, le Suisse Clint Capela. Est-ce un atout quand on début en NBA ?

Avoir un francophone dans l’équipe, ça aide beaucoup, surtout que Clint Capela a beaucoup d’expérience et il a beaucoup à m’apporter. Je suis très reconnaissant d’avoir cette facilité d’échange avec lui. Ça aide énormément à l’intégration.

Est-ce que l’Euro cet été est un objectif pour vous ? Vous connaissez d’ailleurs très bien Frédéric Fauthoux, qui était votre coach à Bourg-en-Bresse…

L’équipe de France est un rêve de gamin. C’est toujours spécial. Tout compétiteur a envie de remporter des médailles pour son pays, et ce serait pour moi une immense fierté de pouvoir représenter la France à l’Euro. Je suis vraiment impatient de pouvoir un jour jouer pour cette équipe. Et évidemment, je serais très content de pouvoir retrouver mon ancien coach !

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