MVP de l’Euro U20, Zacharie Perrin (20 ans) découvre l’élite avec Nancy après une belle saison avec Antibes avec la NBA dans un coin de la tête après une expérience ratée en NCAA (Illinois en 2022/2023). Entretien pour France Basket et Le Quotidien Du Sport.
Quelles sont vos ambitions en arrivant à Nancy ?
La saison dernière, j’évoluais en Pro B. Là, j’arrive en Betclic Elite, donc montrer dans un premier temps que je suis un joueur qui peut évoluer dans ce championnat et qui peut en devenir un très bon joueur. Collectivement, on a une bonne équipe, j’aimerais faire les play-offs avec Nancy qui était aux portes des play-offs la saison dernière (10ème, Ndlr). Individuellement, je vais continuer à me développer tout au long de la saison pour espérer devenir le meilleur joueur possible.
L’ambiance de la salle a-t-elle été un des critères qui vous a fait prendre la décision de venir à Nancy ?
Ce n’est pas vraiment un critère. Avant ça, il y avait déjà un très bon projet qui m’a été proposé. C’est juste un plus. C’est la meilleure affluence de France. Il y a énormément de public. Quand tu es un jeune joueur, c’est toujours bien de jouer dans des salles où il y a ce genre d’ambiance.
À LIRE AUSSI : toute l’actu du basket dans votre mag
« Quand tu es un jeune joueur, c’est toujours bien de jouer dans des salles où il y a ce genre d’ambiance »
L’idée est-elle de faire une année à Nancy et d’aller à la draft l’année prochaine ? Et qu’est-ce que le club a mis en place pour votre développement personnel ?
J’ai énormément d’entraînements individuels. Hier, j’ai par exemple eu trois entraînements individuels. Je peux travailler la musculation, le terrain, etc. J’ai enlevé mon nom de la draft la saison dernière, mais cette année je n’y pense pas du tout. Je pense d’abord à faire une très bonne saison avec Nancy. Ça viendra par la suite mais, pour l’instant, je ne suis pas du tout focus à me dire oui, à la fin d’année, je vais mettre mon nom à la draft à tout prix. Chaque chose en son temps.
Pleins de championnats chassent les jeunes talents (NCAA, Australie, etc.). Qu’est-ce qui, pour vous, vous fait prendre la décision de continuer à vous développer dans le championnat français ?
J’ai testé les Etats-Unis il y a deux ans. Au final, ça ne m’a pas plu. A la fin de la saison avec Antibes, j’ai eu plusieurs propositions, des propositions en France, mais aussi à l’étranger. Pour moi, c’était primordial de rester dans le championnat français parce que c’est un championnat qui sort énormément de talents. Cette saison, trois équipes jouent l’Euroligue.
C’est un championnat qui est en constante évolution. C’est très important pour moi de rester dans ce championnat et pour la formation française c’est donnant-donnant ça montre à quel point elle est performante à l’heure actuelle.