L’étape reine pour beaucoup avec 5000 m de dénivelé vers Courchevel où, après Virenque en 1997, Pantani en 2000 et Valverde en 2005, un autre grand nom devrait triompher.
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Il ne pourra pas en être autrement au regard du programme : le col des Saisies (13,4 km à 5,1 %), le Cormet de Roselend (19,9 km à 6 %), la côte de Longefoy (6,6 km à 7,5 %) et surtout le col de la Loze (28,1 km à 6 %), pour la première fois arrivée sur le Tour en 2020, « ce fameux col qui n’existait pas » pour reprendre l’expression de Christian Prudhomme avec sa succession de murs, de replats, de courts lacets suivis de raidillons et de nombreuses ruptures de pente… avec des pourcentages pouvant atteindre 20 % et un sommet qui culmine à 2304 m pour une arrivée prévue à Courchevel, vers la piste de l’altiport cabrée à 18 % de dénivelé.
Des pourcentages jusqu’à 20 % sur le col de la Loze
Comparé au mur du Huy… mais sur plusieurs kilomètres, le nouveau géant des Alpes a des allures de juge de paix pour une dernière étape de très haute montagne avant de se rapprocher de Paris. Avant d’y prendre le départ du lendemain, le peloton traversera Moûtiers une première fois, via Pomblière, Salins-Fontaine et le village de Notre Dame du Pré après la pontée du Tra (1308 m), ses maisons typiques 60 décorées et fleuries que les coureurs n’auront pas forcément le temps de trop admirer…
L’avis de Yoann Offredo
« Sur le papier, c’est l’étape reine avec 70 km d’ascension, l’une des plus belles en tout cas, une vraie étape de haute montagne comme on les aime, et le souvenir Henri Desgrange à aller chercher sur le toit du Tour à plus de 2300 mètres. Sachant que certains coureurs ne passent pas les cols au-dessus de 2000 mètres… ça complique la tâche d’une bonne partie du peloton. Ces altitudes sont appréciées par les Colombiens et si Gaudu fait partie des meilleurs à ce momentlà, il ne sera pas loin du podium à Paris. »