samedi 25 janvier 2025

Tour de France (20ème étape, samedi 20 juillet) / Nice > Col de la Couillole : 132,8 km, pour faire des différences

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L’avant dernière étape de ce Tour 2024 et dernière étape traditionnelle avant l’arrivée sur la Promenade des Anglais à Nice avec une épreuve de contre-la-montre, également dernière étape de montagne, va réserver encore du grand spectacle avec 4 immenses cols (dont trois de 1ère catégorie) avec trois ascensions longues de 10 kilomètres au moins pour 4600 m de dénivelé.

Le départ de la course aura lieu à Nice qui aura la chance d’accueillir 2 étapes en 2 jours. Elle a l’habitude d’accueillir les coureurs étant donné qu’elle est, comme chaque année, la ville d’arrivée du mythique Paris-Nice qui a lieu en mars. Le Tour y a également ses habitudes (39 fois ville-étape), la dernière fois en 2020 lors de l’édition post-Covid.

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39 éditions du Tour de France à Nice

Les coureurs resteront dans les Alpes Maritimes tout au long de l’étape en passant par La Trinité avant de prendre de la hauteur sur le Col de Braus (10 km à 6,6%). Ce premier col après seulement 24 km va faire de la sélection au sein du peloton malgré qu’il arrive tôt dans la course et pourrait lancer les hostilités d’une étape de seulement 133 km qui ne laissera aucun répit aux coureurs.

Cette difficulté n’est que l’entrée puisqu’une dizaine de kilomètres plus loin le peloton entamera l’ascension du Col de Turini par le versant sud-est. Longue de 20 kilomètres (20,7 km à 5,7 km), cette montée devait faire de gros dégâts et rester dans le groupe des favoris que la crème de la crème.

Les hostilités dès le col de Braus ?

Ce qu’il reste du peloton passera une nouvelle bosse, le col de la Colmiane (7,5 km à 7,1%), avant l’ascension finale de ce Tour de France 2024. Le col de la Couillole (15,7 km à 7,1%) est le dernier endroit où pourront être placées des attaques et le Tour pourrait se jouer en haut de cette montée.

Seulement grimpé deux fois en 1973 (hors Grand Prix de La Montagne) et en 1975 (Lucien Van Impe était passé en tête, mais c’est le Français Bernard Thévenet qui avait remporté l’étape Nice-Pra-Loup s’emparent du jaune), il est pour la première fois considéré comme étape de la Grande Boucle. Avec ses 15 kilomètres d’ascension, les attaques risquent d’être nombreuses et la lutte acharnée.

Cette étape a tout pour entrer dans l’histoire du Tour avec un Tadej Pogacar qui n’a pas oublié qu’en 2023 sur Paris-Nice il s’était imposé au sommet du Col de la Couillole.

L’avis de Tony Gallopin

« Il n’est pas habituel de le dire ainsi sur le Tour, mais je ne suis pas loin de penser que cette avant-dernière étape est aussi l’étape reine de cette édition. Elle en a en tout cas le profil avec des cols qu’on n’a pas l’habitude de monter sur le Tour, davantage sur Paris-Nice, mais qui sont très difficiles, avec des descentes extrêmement techniques. »

« L’enjeu y sera multiple entre ceux qui joueront la victoire d’étape, des échappés et ceux qui joueront le podium. Pour tous ceux qui ne joueront pas le contre-la-montre du lendemain, qui ne concernera vraiment qu’une vingtaine de coureurs, ils auront la possibilité de tout donner, un dernier effort pour aller chercher la gagne. Un feu d’artifice en perspective ? »

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