jeudi 12 décembre 2024

Tour de France (21ème étape, dimanche 21 juilet) / Monaco > Nice : 33,7 KM (C-L-M)

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Les amateurs de Formule 1 auront forcément reconnu et suivront sans doute cette étape avec plus d’attention puisqu’en effet le Tour de France revient en terre monégasque pour la première fois depuis 15 ans et empruntera dans les premiers mètres le tracé du circuit de F1.

Le dernier à s’être imposé à Monaco est le Suisse Fabian Cancellara déjà lors d’une épreuve de contre-la-montre en 2009 le Tour partant cette année-là de Monaco avec une 2ème étape Monaco-Brignoles remportée par le sprinteur Mark Cavendish.

La Principauté donne le départ d’une étape historique car, pour la première fois de l’histoire du Tour de France, l’arrivée finale ne se fera pas à Paris sur les Champs-Elysées, mais bien à Nice sur la Promenade des Anglais, pour cause de Jeux Olympiques.

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1989 dans toutes les têtes…

Ce chrono ne sera pas de tout repos et pourrait être la manche finale qui départagera les favoris pour savoir qui remportera le Tour 2024.

Après un tour du légendaire circuit de Monaco, les coureurs prendront de la hauteur après seulement 3 km en direction de la French Riviera en montant La Turbie, une côte de 8,1 kilomètres à 5,6%. Au sommet aura lieu un premier pointage intermédiaire pour calculer les premiers écarts. Les coureurs auront une légère redescente avant d’enchaîner avec le col d’Èze (1,6 km à 8,1% avec des passages à plus de 9%) dernière difficulté de ce 111ème Tour de France.

Il faudra ensuite assurer la descente vers Nice avec brio pour ne pas perdre de temps et arriver en bonne posture sur la Promenade des Anglais. Là, il faudra lâcher les chevaux et donner le peu de ressources qu’il reste pour bien finir et réaliser le meilleur chrono possible. Le dernier prologue et seul en date, lors de la dernière étape d’un Tour de France est resté dans l’histoire puisque c’était en 1989 et le Français Laurent Fignon perdait alors le maillot jaune au profit Greg LeMond pour 8 petites secondes seulement.

Un scénario de la sorte est envisageable, ce qui rend cette dernière étape encore plus excitante. Vainqueur le 10 mars dernier de la 8ème et dernière étape de Paris-Nice, le Belge Remco Evenepoel pour son premier Tour de France espère se promener de nouveau sur la Promenade des Anglais…

L’avis de Tony Gallopin

« Sans aller jusqu’à espérer un scénario semblable au Tour 1989, qui s’était joué à 8 secondes, j’espère que l’écart ne sera pas important avant cette dernière étape de contre-la-montre. On peut revivre le sacre de Pogacar à la Planche des Belles Filles il y a trois ans, sauf qu’il y avait encore l’étape des Champs-Elysées le lendemain. »

« Mais la tendance des derniers grands Tours, où les écarts ont été conséquents, me fait dire que tout sera déjà joué avant. A moins que les trois grands favoris, Evenepoel, Pogacar et Vingegaard soient tous les trois à leur top niveau. Sur ce parcours de 33,7 km avec la Turbie et le col d’Eze, pour être vraiment tranquille, à l’abri d’un jour sans, le leader devra compter au moins trois minutes d’avance. »

« L’an passé, Vingegaard avait mis deux minutes à tout le monde dans le chrono, cette année dans quel état physique sera-t-il ? Pogacar aura-t-il récupéré de ses efforts du Giro ? Avec l’inconnue Evenepoel, plus qu’à un final serré, je m’attends au contraire à de grosses différences avec avantage au Danois, devant le Slovène et le Belge. Roglic sera là, mais un ton en-dessous, comme Geraint Thomas. »

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