Le profil de cette étape s’annonce parfait pour les grimpeurs puncheurs qui auront un terrain de jeu sublime sur la fin de course pour s’exprimer. Malgré un début de parcours plutôt calme, l’étape va s’emballer d’un coup avec 3 cols dans les 40 derniers kilomètres.
Le départ de cette étape se fera dans la Drôme à Saint-Paul-Trois-Châteaux. L’endroit réputé pour la truffe Mélanosporum s’apprête à accueillir le départ d’une étape qui sent tout aussi bon que le produit local. Ce sera la 5ème fois que la Grande Boucle partira de cette commune (2011, 2012, 2018, 2021). Le peloton prendra ensuite la direction des Hautes-Alpes pour rallier l’arrivée à Superdévoluy.
Une nouvelle ville à ajouter au livre des villes-étapes du Tour de France puisque c’est la première fois que les coureurs arriveront ici même s’ils y sont habitués sur le Critérium du Dauphiné depuis 2013. C’est après le passage du Gap suite à un faux-plat montant de 130 km que les choses devraient s’accélérer avec une légère descente avant la remontée vers le Col Bayard situé à 1246 mètres d’altitude (6,8 km à 7,3%).
C’est la 4ème fois que ce col va être emprunté par les coureurs, la dernière fois étant en 2015. 20 kilomètres plus loin, ils passeront le col du Noyer (7,5 km à 8,1%) lui aussi pris pour la 4ème fois dans l’histoire du Tour. Ce col devrait être l’endroit idéal pour placer des attaques puisqu’il n’est qu’à 12 petits kilomètres de l’arrivée à moins que tout se joue dans la côte finale de Superdévoluy (3,8 km à 5,9%).
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Les échappés se feront-ils la belle ?
Les équipes de favoris devraient rouler pour contrôler l’écart avec les échappés
qui devraient se faire la malle avant les trois difficultés du jour. Certains favoris pourraient tenter de placer quelques pétards pour se jauger et voir qui est capable dans cette étape de moyenne montagne. Certains voudront se disputer la victoire d’étape. Il ne serait donc pas étonnant de les voir imposer un gros tempo ou demander à leurs équipiers de rouler fort.
L’avis de Tony Gallopin
« Je connais bien les cols du Bayard et du Noyer, avec sa petite descente, moins Superdévoluy qui ne parait pas très dur, les trois difficultés du final de cette étape, et je pronostique une explication entre baroudeurs qui n’auraient plus d’ambition pour le classement général. »