Après une journée de repos bien méritée pour les coureurs qui ont laissé des plumes au Plateau de Beille, ces derniers reprennent la route direction le Gard. Le Tour de France débarque à nouveau à Nîmes pour cette 16ème étape longue de 189 km.
Gruissan, petite ville en périphérie de Narbonne, plus connue pour ses plages, est pour la première fois ville-étape de la Grande Boucle elle a été ville d’arrivée de la 1ère étape de la Vuelta en 2017, une étape partie de… Nîmes et sera le lieu de départ de cette 16ème étape.
Les coureurs prendront la direction de Nîmes, elle aussi plus connue pour ses arènes et son patrimoine local que pour le vélo même si elle est ville-étape pour la 20ème fois. Avec un parcours tranquille, les coureurs vont se remettre en jambes avant d’enchaîner quatre étapes de haute montagne.
Après un passage dans la ville de Béziers puis à Gignac, qui nous rappelle le nom de l’ancien attaquant marseillais, ils grimperont au bout de 110 km l’unique difficulté de la journée, la côte de Fambetou à 70 km de l’arrivée (1,2 km à 5%). Une fois cette petite bosse passée, le peloton va dérouler jusqu’à l’arrivée et le sprint massif qui devrait avoir lieu dans les rues de Nîmes.
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Dernière occasion pour les sprinteurs
Cette arrivée semble toute tracée pour un pur sprinteur à moins qu’un ou plusieurs éléments du peloton se fassent la malle à quelques kilomètres de l’arrivée. Quand on regarde les précédents vainqueurs, hormis le baroudeur Nils Politt il y a trois ans lors de la dernière arrivée à Nîmes, ce sont tous des sprinteurs, parmi les meilleurs du monde, qui se sont imposés ici.
Certains d’entre eux pourraient à nouveau réaliser un coup (Cavendish vainqueur en 2008, Kristoff en 2014 ou Ewan en 2019) quand d’autres tenteront de décrocher leur première victoire sur le Tour. Etant donné qu’il s’agit de la dernière arrivée au sprint jusqu’à la fin (la dernière étape, Jeux Olympiques oblige, sera un chrono à Nice), les sprinteurs tenteront tout ce qui est en leur pouvoir afin de décrocher le graal. Attention néanmoins au Mistral qui pourrait créer des bordures comme en 2019. Cette année-là, Thibaut Pinot avait perdu plus d’une minute !
L’avis de Tony Gallopin
« Sur la dernière semaine du Tour, toutes les étapes apparemment promises à une arrivée massive sont souvent plus compliquées, plus ouvertes, car beaucoup d’équipes ont perdu leurs meilleurs sprinteurs, d’autres toujours à la recherche d’une victoire d’étape n’ont plus le choix que d’être à l’attaque pour éventuellement sauver leur Tour. Il y aura donc des surprises et si quatre ou cinq coureurs parviennent à s’échapper, à condition qu’il n’y ait pas trop de Mistral ce jour-là, ils seront difficiles à récupérer. »