lundi 2 décembre 2024

Tour de France (14ème étape, samedi 13 juillet) / PAU > Saint-Lary-Soulan Pla d’Adet : 151,9 km pour lancer les hostilités

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Cette 14ème étape marque sans doute le début de la partie la plus importante de ce Tour 2024, la très haute montagne et la bataille des favoris pour la victoire finale. Les hostilités vont très certainement commencer lors de cette journée avec l’ascension de très gros cols historiques sur le Tour de France.

Tout d’abord à la mi-course après avoir passé Lourdes, le peloton et les échappés, s’il y en a, grimperont l’imposant Col du Tourmalet (19 km à 7,4%, mais jusqu’à 10,9% à son sommet) qui devrait déjà faire de gros dégâts. Les coureurs auront une trentaine de kilomètres pour récupérer avant d’à nouveau emprunter un autre col bien connu sur ce Tour, la Hourquette d’Ancizan (8,2 km à 5,1%).

Cette double ascension devrait conserver à l’avant le peloton de favoris avec certains équipiers pour les emmener vers l’ascension finale en direction du Pla d’Adet (10,6 km à 7,9% avec un début de montée costaud, jusqu’à 11,7%).

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Il y a 50 ans Poulidor…

Ce n’est pas la première fois qu’une étape se termine à Saint-Lary-Soulan ville étape pour la 11ème fois et la dernière fois c’était en 2021 avec une victoire du jeune prodige Tadej Pogacar. Avant lui, d’autres gros noms se sont imposés, Nairo Quintana en 2018, Rafal Majka en 2014 ou lors de la première arrivée de l’histoire au sommet en 1974, la légende française Raymond Poulidor pour sa dernière victoire d’étape sur le Tour.

Cette étape pourrait potentiellement voir le maillot jaune changer d’épaule. Elle marque en tout cas le début des hostilités qui vont durer jusqu’à la fin de ce Tour hormis une journée plus tranquille entre Gruissan et Nîmes (étape 16). Cette étape est un premier vrai test et va sûrement donner quelques indications sur le futur vainqueur final.

L’avis de Tony Gallopin

« Avec cette grande étape pyrénéenne très difficile, on est sur du classique dans la grande tradition du Tour. En fin de deuxième semaine, elle sera forcément décisive et on peut imaginer que la victoire s’y jouera. A titre personnel, j’en garde de bons comme de mauvais souvenirs… En 2015, j’avais bien monté ces cols mythiques en terminant avec les dix meilleurs. Le Tourmalet, Hourquette d’Ancizan et la montée au Pla d’Adet… seul un grand grimpeur peut espérer gagner. »

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