dimanche 15 septembre 2024

Adam Mokoka (Venise) : « Des rêves ? Je préfère parler d’objectifs personnels ! »

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Jean-Marc Azzola
Jean-Marc Azzola
Journaliste

Adam Mokoka, l’ancien arrière de Gravelines, aujourd’hui à Venise, affiche une détermination et d’une ambition sans bornes. Le tout à 24 ans, après quatre saisons aux Etats-Unis (25 matches avec les Bulls entre 2019 et 2021) entrecoupées d’une saison à Nanterre en 2021/2022. Entretien réalisé pour France Basket et Le Quotidien du Sport.

Comment s’est faite votre venue à Venise ?

Le general manager m’a vu lors du showcase en décembre avec la G-League à Las Vegas. Avec Oklahoma, quand il yaeulafindesaisonetqu’onn’apas eu l’opportunité de faire les playoffs, il a immédiatement contacté mon agent pour voir si j’étais disponible. C’est une bonne opportunité. Cette équipe fait une grande poussée sur cette fin de saison pour les play-offs. Quand je suis arrivé, on était 9èmes (6èmes après 26 matches désormais, Ndlr). C’est un beau projet pour la fin de saison que d’atteindre les play-offs, chose qu’on n’a pas réussi à faire avec Oklahoma.

Quelles sont vos ambitions personnelles ?

Je suis arrivé en cours de saison. Une ossature et un état d’esprit ont déjà été créés. Les joueurs dans leur grande majorité sont plus âgés que moi. Je cherche surtout à servir l’équipe au mieux, à apporter de l’énergie, de l’impact offensif et défensif avec tout ce que j’ai pu développer à Oklahoma.

Comment s’est passé l’accueil ?

Il a été excellent. Sur et en dehors du terrain, les joueurs sont très chaleureux. Ils sont de bons conseils. Ils ont de l’expérience et m’ont aidé à m’intégrer. Ils communiquent beaucoup avec moi pour que j’avance deux fois plus vite et que je rentre à fond dans le collectif.

Qu’allez-vous faire en fin de saison ?

J’ai signé jusqu’en fin de saison. Franchement, je n’ai pas encore planifié ce que j’allais faire ensuite. L’objectif immédiat est de faire les play-offs et d’aller le plus loin possible. Sur l’été, j’étudierai toutes les opportunités afin d’étudier le meilleur projet. Mais sur du long terme cette fois j’espère.

« J’ai progressé en G-league  »

Seriez-vous éventuellement favorable à un retour en France ?

Je ne ferme aucune porte. Le championnat de France est de grande qualité. J’ai même été surpris à quel point le niveau était bon quand j’ai fait mon retour à Nanterre (en 2021/2022, Ndlr). De la première à la dernière place du classement, les équipes se livrent de vraies batailles. Tout le monde peut perdre contre tout le monde. Donc je ne ferme surtout pas la porte au championnat de France. Il y a des top teams comme Monaco, Paris, l’ASVEL, Boulogne-Levallois. Il y a donc pas mal d’opportunités.

Quel regard portez-vous sur votre expérience américaine et pourquoi est-ce si compliqué de s’imposer là-bas ?

Disons que là-bas la culture est déjà très différente de la nôtre. Si on parle de basket pur, les règles sont très différentes. Cela nécessite donc une adaptation. Ce pays est vraiment différent avec des structures qui n’ont absolument rien à voir non plus. Tout est décuplé en termes de ressources, de staffs, de matches, d’entraînements. Cela a été toutefois une expérience hyper enrichissante.

Quand j’étais à Chicago, j’étais vraiment jeune. Cela a constitué une découverte pour moi du pays et de sa culture. J’avais beaucoup d’informations à intégrer. Quand je me suis retrouvé à Oklahoma, j’ai eu un peu plus de recul. Je connaissais à moitié le championnat de G-League car j’avais été entouré à Chicago. A Oklahoma, cela a été aussi une belle découverte. Cela reste une belle organisation. Les ressources sont fabuleuses et la gestion des joueurs idéale. Sur ma saison à Oklahoma, j’en ressors satisfait. J’ai montré de belles choses (12,5 points, 5,3 rebonds et 1,6 passe pour 29,5 minutes, Ndlr) et j’ai progressé. J’ai kiffé.

Adam Mokoka cherche à être un joueur complet

Mais cela a dû être un crève-cœur de n’avoir pu y rester, non ?

Des regrets, je n’en ai pas eus tant que cela, car sur mon année à Oklahoma cela s’est plutôt bien passé. Certes, il n’y a pas eu l’opportunité de décrocher un contrat en NBA, ce qui restait aussi un de mes objectifs, mais je n’en garde que du bon. Là encore, je me dis que la porte n’est pas totalement fermée. Je suis dans ma continuité de carrière où j’ai besoin de jouer et de me développer.

Quel est aujourd’hui votre rêve ?

Je préfère parler d’objectifs personnels. Ils ne changent pas. Je veux continuer à me développer sur tous les aspects pour être la meilleure version de moi-même en tant que joueur. Je cherche vraiment à être encore plus complet. Après, le but est de gagner des titres, que ce soit en France, en Italie, aux USA, en Europe, peu importe…

Espérez-vous toujours porter le maillot de l’équipe de France ?

Absolument ! C’est vraiment un objectif de porter ce maillot. Les résultats enregistrés pendant une saison peuvent permettre de s’ouvrir une porte sur cette équipe de France. C’est valable notamment sur des fenêtres et des compétitions l’été. Les résultats permettent donc de se faire voir. On s’entraîne dur au quotidien pour essayer de vivre de grands moments en essayant de ramener le plus de coupes et de médailles sur de grands événements. Et de très importants vont arriver très vite…

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