MVP du championnat en 2021, Alexia Chartereau (24 ans) a attaqué sa deuxième saison à Lyon et l’internationale française ne regrette pas d’avoir quitté Bourges. Entretien réalisé pour France Basket et Le Quotidien du Sport.
Etes-vous revancharde après la finale perdue de la saison passée ?
On est revanchardes, mais surtout on est concentrées sur nous et notre équipe.
Quand vous avez appris les signatures de Sandrine Gruda et Gabby Williams, que vous êtes-vous dit ?
Je les connais de l’équipe de France. J’étais contente. Elles amènent leur expérience. Ce sont des joueuses qui ont l’habitude de gagner, des joueuses de très haut niveau.
Beaucoup disent que, sur le papier, vous avez le meilleur cinq du championnat. Cela met-il une pression supplémentaire ? Assumez-vous ce rôle de favori ?
On n’a pas ce rôle de favori. Le club n’a rien gagné depuis 2019 (champion de France, Ndlr). Après, c’est sûr qu’on a une belle équipe, un beau 5, mais on ne peut pas nous mettre favori.
Alexia Chartereau et l’ASVEL pas favoris
Quelle équipe craignez-vous le plus ?
Il n’y a plus de « petites » équipes en LFB. Il n’y a pas un week-end où vous pouvez vous dire que ça va être tranquille. Même un promu comme Toulouse a une belle équipe et un beau collectif. On ne craint personne en particulier, mais toutes les équipes sont fortes.
Qu’a amené de différent le nouveau coach David Gautier ?
Le fait qu’il soit en équipe de France et qu’on ait pas mal d’internationales dans le groupe a facilité son adaptation et la nôtre, les choses se sont faites plus facilement. Ce nouveau staff nous permet d’être concentrées sur notre défense et sur notre capacité à courir et à relancer le jeu, à avoir un jeu libre et une transition très performante. On met davantage l’accent sur ça cette année.
Est-ce une frustration de ne pas jouer l’Euroligue ?
On a toutes envie de jouer l’Euroligue et on est toutes, entre guillemets, des joueuses d’Euroligue. Mais, cette année, on ne l’a pas, on va donc se concentrer sur l’Euro-Cup pour essayer de performer dans cette compétition.
A titre personnel, c’est votre deuxième saison à Lyon. Le passage de Bourges à l’ASVEL n’a-t-il pas été trop compliqué ?
Ça se passe bien, je suis contente, ça me permet aussi de prendre de l’expérience différemment en voyant autre chose, comment ça se passe ailleurs, pour grandir dans ma carrière.
Laëtitia Guapo a été élue basketteur français de l’année 2022. C’est seulement la 2ème femme après Céline Dumerc en 2017. Une belle reconnaissance pour le basket féminin.
Je suis très contente pour elle. J’ai joué une année avec elle à Bourges. Elle a cette capacité de switcher du 3×3 au 5×5 et d’être performante dans les deux. Et puis, c’est bien qu’une femme soit récompensée !