mardi 10 décembre 2024

Anthony Belleau (Clermont) : « Je voulais sortir de ma zone de confort »

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Frédéric Denat
Frédéric Denat
Journaliste

A 26 ans, Anthony Belleau après deux saisons mitigées perturbées par la Covid, des blessures et un temps de jeu insuffisant, le demi d’ouverture international arrive à Clermont pour relancer sa carrière et aider l’ASM à retrouver sa place dans le top 6.

Comment s’est passée votre intégration à Clermont ?

Si ce n’est la chaleur, étouffante pendant la préparation, il n’y a que du positif à retenir de mes premières semaines en Auvergne. La mer me manque, l’air marin, mais tout le reste est parfait et correspond à ce que j’attendais. J’étais curieux de voir comment j’allais vivre ce premier changement de club, car c’est une première pour moi.

Je suis heureux de découvrir un nouvel environnement, une nouvelle approche de l’entraînement, de nouvelles mentalités sur le terrain et dans la vie quotidienne. C’est dur, il y a beaucoup de travail, mais je suis conscient que ça passe forcément par là. Au début, c’est vrai ça fait bizarre de ne connaitre personne en arrivant, comme si je repartais de zéro.

Anthony Belleau rejoint un club qui se renouvèle

En même temps, vous êtes aussi venu un peu pour ça, non ?

Tout à fait, je voulais sortir de ma zone de confort après huit années à Toulon. La décision a été difficile à prendre, parce qu’on ne tourne pas une page aussi riche d’un revers de la main, j’y ai beaucoup réfléchi, mais je suis à fond dans ce nouveau défi qui se présente à moi.

Qu’amenez-vous de Toulon avec vous en Auvergne ?

Huit années fantastiques où j’ai beaucoup appris sur le terrain et en dehors car j’accorde aussi beaucoup d’importance aux histoires d’hommes, aux rencontres. Le RCT a été une belle aventure de rugby et de vie.

Quelles ambitions personnelles avez-vous désormais ?

J’ai 26 ans et ma carrière encore devant moi. J’ai vécu beaucoup de choses à Toulon et j’aspire à retrouver mon meilleur niveau à Clermont. J’arrive avec énormément d’ambition car je suis un compétiteur et j’ai envie de continuer à avancer.

« L’ASM se restructure, un nouveau cycle débute »

Au point de retrouver les Bleus ?

Quand on y a déjà goûté et qu’on peut encore y prétendre, forcément, on fait tout pour y revenir. Mais sans brûler les étapes. La priorité est de repartir sur de bonnes bases avec Clermont, après deux saisons compliquées par la crise sanitaire, des blessures et un temps de jeu qui ne correspondait plus à mes attentes. J’espère être à la hauteur des ambitions du club.

Justement, quelles sont-elles ces ambitions clermontoises ?

Le projet que le club m’a présenté, et auquel je me suis complètement identifié, est basé sur une grande réflexion visant à se restructurer pour repartir de l’avant. A ce niveau nous avons les mêmes ambitions communes. C’est un nouveau cycle qui débute.

Avec un Top 14 qui s’annonce plus dense que jamais, une Coupe d’Europe relevée par la présence de clubs sud-africains, comment abordez-vous cette saison prè-Coupe du monde ?

Les week-ends vont vite s’enchaîner et confirmer, je pense, très vite que le rugby est en pleine phase de progression et de transition. L’évolution est spectaculaire qui augmente le niveau d’exigence de toutes les compétitions et tend à mettre les deux hémisphères au même niveau. En Top 14, une dizaine d’équipes peuvent prétendre être championnes, en tout cas être dans le top 6. Avec les Bleus, les internationaux seront engagés sur tous les fronts, ça s’annonce intense et super intéressant

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