JO 2024 de Paris, J0 2030 d’hiver dans les Alpes françaises, c’est une consécration pour la France. Emmanuel Macron s’est félicité de cette dernière nouvelle pour les JO d’hiver, la France étant seule candidate pour cette édition.
Alors que les JO de Paris entrent dans la dernière ligne droite des préparations, la France se prépare à vivre une nouvelle expérience avec les montagnes de la région Auvergne-Rhône-Alpes et Provence Alpes Côte d’Azur. Les Présidents Wauquiez et Muselier se sont logiquement félicités de la nouvelle pour les deux régions.
Dans cet intervalle avant les JO d’hiver, et de Paris dans quelques mois, 6 ans séparent les deux événements et cela pourrait avoir bien des incidences positives pour le sport français.
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La France a déjà accueilli à trois reprises les JO d’Hiver à Chamonix en 1928, Grenoble en 1968 et Albertville en 1992. Ainsi, 38 ans après, l’Hexagone va replonger dans la poudreuse et prendre à nouveau la lumière.
De quoi donner encore quelques belles années pour le sport et l’économie française. C’est aussi une belle perspective pour préparer les futures générations du sport français.
Les JO de Paris comme grand laboratoire pour les JO d’hiver
La France fait coup double en l’espace de 6 ans. Jamais une nation dans un si petit intervalle de temps n’avait accueilli les deux plus grandes compétitions de sport international.
La France possède déjà des infrastructures exceptionnelles qui vont connaître une belle évolution avec les JO d’été. De quoi donner un gros coup de booster pour toutes les équipes qui organisent les compétitions. Une très bonne nouvelle qui devraient aussi pousser les JO d’hiver.
D’une part pour l’ensemble des services de l’État qui auront un retour d’expérience exceptionnel et corriger les défauts organisationnels à venir. Parce que la France sait bien qu’elle sera scrutée de très près lors de cet été 2024. Elle aura l’occasion de grimper en matière de compétences et d’organisation pour assurer des JO d’hiver exceptionnels.
Une chance unique pour former les pépites françaises
Du surf au ski, il n’y a que la surface et les équipements qui changent. Pourtant, c’est bien toute une génération de sportifs qui vont rêver de disputer les JO chez eux. Que ce soit pour Paris 2024 ou les JO d’hiver 2030, il devrait y avoir une poussée monumentale dans les licences des sports d’été et d’hiver.
C’est aussi une immense responsabilité pour les services de l’État. Alors que le Président de la République avait mis sur la table la création de 5 000 terrains de sport, il se pourrait bien que l’État aille encore plus loin pour les JO d’hiver. Des écoles de ski à l’Insep, la France devrait augmenter ses investissements pour avoir une génération dorée du sport d’hiver français.
La France possède une chance unique de revoir aussi sa copie sur l’investissement des citoyens dans le sport. En ayant les deux plus grandes compétitions de sport dans le monde, la France peut enfin mettre cette discipline au coeur du pacte scolaire.
Le sport sera le grand gagnant, avec ces générations qui pourront observer de très près les plus belles disciplines du monde et souvent peu médiatisés. De quoi donner aux fédérations un moyen de communication imbattable.
La France, un cadre unique pour les JO
Paris puis les Alpes en 2030, le paysage des JO ne pouvait rêver mieux. Pour le monde du sport, c’est aussi faire de la France une nation sportive de haute volée. Si bien que l’héritage de ces deux compétitions ne sera que meilleur pour les sportifs et les installations locales.
Si le budget prévu pour les JO d’hiver est bien moindre (environ 2 milliards d’euros), il y aura forcément un bel héritage pour les sports d’hiver du futur.
La France a une occasion en or de s’appuyer sur des infrastructures modernes et un personnel hautement qualifié. En effet, d’Albertville à Tignes jusqu’à Nice, toute la galaxie des sports d’hiver tricolore a sabré le champagne pour être au rendez-vous de 2030.