En prolongeant son bail briviste de deux saisons supplémentaires malgré la descente, Arthur Bonneval l’ailier de 28 ans a définitivement fermé la page toulousaine. En espérant rapidement revenir faire un tour du côté d’Ernest Wallon en Top 14. Entretien réalisé pour Rugby Magazine et Le Quotidien du Sport.
Du Top 14 à la Pro D2 que vous allez découvrir cette saison, à quel changements majeurs vous attendez-vous ?
Tous ceux qui connaissent bien ce championnat me disent qu’il y a moins de rythme et plus de contacts, de combats. On va donc s’attacher à s’adapter à ces spécificités tout en sachant que, de toute façon, les équipes qui gagnent sont toujours celles qui proposent le plus de volume. On va donc envoyer du jeu ! Ça tombe bien car avec beaucoup de nouveaux dans l’équipe, l’enthousiasme est là.
À LIRE AUSSI : TOUTE L’ACTU RUGBY DANS VOTRE MAG SPÉCIAL
Malgré l’échec collectif de la descente ?
Cette descente est peut-être un mal pour un bien. Avec 21 départs, on peut considérer qu’il s’agit presque d’un nouveau groupe avec de nouveaux joueurs qui, mentalement, n’ont pas connu le traumatisme d’une relégation.
Votre ambition est-elle forcément la remontée immédiate ?
Avec notre budget, notre recrutement, la qualité de l’équipe, du staff et des installations, on se doit de n’avoir que cet objectif là en tête.
Arthur Bonneval a tourné la page Stade Toulousain
Avez-vous définitivement tourné la page Rouge et Noir ?
Oui, parce que j’ai tout de suite été super bien intégré et malgré les moments difficiles que nous avons traversés la saison passée. Arriver de Toulouse dans ce contexte, vivre un enchaînement de défaites, n’était pas simple. Mais, au contact de joueurs emblématiques, comme Hirèche ou Méla qui est dans le staff, grâce au discours de Patrice (Collazo), je me suis vite investi à 100%, et aujourd’hui encore pour cette période de reprise jamais évidente à gérer, ça me fait beaucoup de bien. Je retrouve mes sensations physiques, sans douleur, il faut maintenant parvenir à concrétiser ça sur le terrain avec un jeu de mouvement à mettre en place pour nous permettre, nous les ailiers, de montrer nos qualités.
Que vous inspire le calendrier ?
On va tout de suite se déplacer à Agen pour la 1ère journée, un des favoris, pour ce qui était un grand classique du rugby français du début des années 2000. Débuter dans leur nouveau stade est génial et ça va nous permettre de nous étalonner de suite, savoir où on en est. Parce qu’il faut prendre le bon wagon d’entrée de championnat…
Quels sont vos favoris pour la montée ?
Avec Agen, je vois Vannes qui a une belle équipe et un style de jeu très agréable, du beau rugby. Grenoble a connu des difficultés cette intersaison, je ne sais pas trop où ils en sont, mais en gardant leur ossature, ils seront redoutables. Nevers reste costaud… Ces quatre équipes ne seront pas loin des phases finales.