Aujourd’hui Team Manager, aucun joueur ne représente mieux le club et ses valeurs qu’Aurélien Rougerie. Double champion de France en 2010 et 2017, il n’a connu que Clermont pendant ses 19 ans de carrière.
Qu’avez-vous ressenti la première fois que vous avez foulé la pelouse du Michelin ?
C’était un peu un rêve d’enfant d’évoluer dans ce stade. J’y allais avec mon père, je jouais à l’école de rugby, j’allais récupérer les ballons derrière les tribunes. Le Michelin, c’est toute ma jeunesse, avec les tribunes en bois puis j’ai vu le stade se transformer. J’avais une petite appréhension car je voulais bien faire devant tous ces spectateurs.
Le stade a-t-il perdu son âme au fil des années et avec les travaux qui ont été faits ?
Non il a gardé son âme, avec ses supporteurs toujours enthousiastes, il est toujours accessible aux gens qui l’ont toujours fréquenté, beaucoup travaillent dans les usines Michelin. La fameuse Yellow Army met une grosse ambiance. C’est lors d’un déplacement en Irlande en 2010 qu’elle est née, impressionnée par tous ces spectateurs en jaune, la Red Army du Munster l’avait baptisé la Yellow Army. Ça montre à quel point elle est impressionnante aux yeux du monde.
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Aurélien Rougerie impressionné par la Yellow Army
Qu’est-ce qui différencie le Michelin des autres stades ?
La proximité avec le public, le pesage proche du terrain. Les tribunes sont assez abruptes et les prix accessibles.
L’ASM et son stade sont indissociables de Michelin.
C’est l’essence même de l’ASM. Dans le temps, la direction de Michelin demandait à ses salariés de faire du sport pour être bien dans leurs têtes, dans leurs corps. Pour cela, ils ont construit des terrains de rugby, créé l’AS Michelin. Tout est parti de là.