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Aurélien Rougerie : « Team manager, un challenge passionnant »

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Devenu Depuis cet hiver team manager de l’ASM Clermont Auvergne, Aurélien Rougerie se lance plus que motivé Dans la construction D’une nouvelle ère vertueuse de son Club de toujours.

Comment se passe cette nouvelle vie de team manager de Clermont ?

(Sourire) Il y a plus de responsabilités. Je prends également la suite de quelqu’un qui était là depuis longtemps (Neil McIlroy, Ndlr) et qui avait bâti des choses plus qu’intéressantes. Ce n’est pas simple de prendre la suite d’un grand bonhomme. Maintenant, le club est en transition et en reconstruction, que ce soit d’un point de vue des joueurs, de son administratif ou de sa structure. C’est un challenge intéressant et passionnant. Ça m’occupe bien.

Aurélien Rougerie investi par ce nouveau challenge

Sentiez-vous au fil du temps que cette fonction pouvait être une possibilité de reconversion après votre riche carrière ?

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J’avais envie de m’investir, c’est sûr, surtout quand je voyais certaines situations qui n’offraient pas de solutions. Cela m’embêtait de les voir perdurer, surtout pour un club de notre standing.

Quand on a connu le succès en tant que joueur avec un club comme Clermont, est-ce facile de venir mettre sa motivation et son ambition dans un autre rôle ?

C’est l’idée. Tout d’abord, on veut créer un environnement propice à la performance pour les joueurs. Ensuite, on veut développer certains secteurs que l’on avait laissés un peu en désuétude.

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D’autant plus que le Top 14 se développe et la concurrence est de plus en plus féroce…

Il ne faut pas se louper. Même si on est en phase de transition et dans une situation insolite de la règle des internationaux. On est passé de 10 à 1 en quelques années. Le retour sur investissement n’est pas le même. Les montants ne sont pas les mêmes. Le club a fait face à une pénurie qui a impacté notre salary cap et notre recrutement. C’était une chose un peu difficile de gérer.

« Le club est en transition et en reconstruction »

Cela empêche-t-il l’ambition du côté de l’ASM ?

Evidemment que non. Mais il faut être réaliste. Aujourd’hui, on est au milieu de tableau. Les autres derrières ne sont pas loin. Il faut, toute raison gardée, savoir être humble, travailler et regarder aussi derrière avant de se projeter devant.

Ça passera par cela pour obtenir des résultats. Chaque semaine, on fait tout pour performer. Une saison, c’est long, 11 mois, avec des matches tous les week-ends. On ne peut pas se permettre de faire l’impasse. Le rugby est un sport de combat.

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On doit faire avec les blessés et les internationaux. Nous venons de payer ce lourd tribut. Même Toulouse peut se retrouver dans notre situation dans peu de temps. Attention aux dérives du système en passant de beaucoup d’internationaux à presque aucun.

Est-ce facile d’expliquer aux gens qu’il faudra être patient avant de retrouver un cycle vertueux ?

Il y a en a qui le comprennent, d’autres moins. Aujourd’hui, on met tout en œuvre pour avancer dans la bonne direction. On travaille pour.

Qu’est-ce qui vous a le plus agréablement surpris dans votre nouveau rôle ?

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De voir comment les choses allaient bouger sous peu. On sent que ça vient plus rapidement que prévu.

A contrario, le moins agréable ?

Certains comportements de garçons qui sont sur le terrain… ou pas (sourire).

L’étiquette de légende du club et ancienne gloire aide-t-elle en face des joueurs ?

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Je ne sais pas. Peut-être inconsciemment. Je n’utilise pas cela. Je fais avec un maximum de bon sens, de complicité et d’humanité. J’utilise le feeling. On est un groupe. Il faut s’occuper de tout le monde correctement. Ça fait deux mois. On va attendre de juger du travail accompli.

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