Après quatre saisons à Toulouse, Baptiste Germain est parti sur un doublé. En signant à Bayonne, il retrouve le Pays basque après un bon prêt à Biarritz il y a deux ans. Et il veut surtout avoir enfin sa chance en Top 14.
A 23 ans et malgré son statut de numéro 3 au Stade Toulousain, Baptiste Germain a gardé une bonne cote sur le marché. Une bonne cote due à son prêt à Biarritz en 2022/2023 et ses quelques apparitions sous le maillot toulousain bien qu’elles aient été rares et frustrantes pour le demi de mêlée formé à l’UBB d’où son choix de quitter Toulouse. Un choix qu’il a expliqué dans Rugbyrama :
« Il reste un sentiment d’inachevé. Je suis déçu de cette dernière année. Je pense ne pas avoir pu donner ce que j’avais pu donner lors des deux premières saisons à Toulouse. J’ai un sentiment de non-récompense par rapport à ce que j’ai pu donner. Voilà pourquoi j’ai demandé à partir. Ça a été accepté et, sur ça, je remercie le Stade de m’avoir donné l’opportunité de partir, pour que je puisse à nouveau m’exprimer dans ma passion. »
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« A Bayonne, je viens pour jouer 9. Je peux dépanner en 10 si besoin, mais mon poste c’est 9 »
Suivi par Toulon notamment, son choix s’est rapidement porté sur Bayonne car il voulait avoir sa chance et il gardait un bon souvenir du Pays-Basque et de son prêt au BO.
« Pour être honnête, j’avais plusieurs opportunités, mais, aujourd’hui, j’ai vraiment besoin de retrouver du rugby et de me sentir bien dans ma tête, pour être bien sur le terrain. En rejoignant Bayonne et ce territoire, auquel je suis très attaché, je me retrouve dans un club hyper ambitieux. Je n’avais plus envie d’être un simple joueur d’effectif. J’avais envie d’être un joueur qui fait partie d’une aventure, sur qui on compte » a-t-il ajouté.
A Bayonne, il est en concurrence avec Maxime Machenaud et Guillaume Rouet, deux joueurs plutôt en fin de carrière, il aura donc sa chance à un poste de 9 où il veut définitivement s’installer :
« A Biarritz, on m’a fait confiance, mais en 10. Je pense que ça m’a porté préjudice à mon retour à Toulouse. J’étais numéro 2 au Stade quand je suis parti en prêt et je suis passé numéro 3 à mon retour. J’avais le sentiment qu’on ne savait plus trop où on voulait me mettre. On ne me faisait pas trop jouer 9 car ça faisait longtemps que je n’avais pas évolué à ce poste. En 10, je n’enchainais pas à ce poste. A Bayonne, je viens pour jouer 9. Je peux dépanner en 10 si besoin, mais mon poste c’est 9 ».
L’Aviron s’est renforcé intelligemment avec un demi de mêlée revanchard, doué, encore jeune pour tenter de se qualifier dans le Top 6 et pourquoi pas faire un joli coup en Coupe d’Europe.