De Xavi Simons à Antoine Antoine Griezmann, on est impatient de les retrouver à l’Euro, après une saison réussie.
Xavi Simons – Pays-Bas
A l’état d’embryon au moment de découvrir la réalité d’une Coupe du monde l’espace de sept petites minutes, la carrière de Xavi Simons a pris une autre dimension de retour du Qatar. Depuis Leipzig, où il a apprivoisé la Bundesliga en même temps que découvert la Ligue des Champions, le Batave formé à Barcelone et à qui le PSG n’a toujours pas donné sa chance, n’aura rien à perdre cet été avec les Pays-Bas. Surtout pas de risquer de réveiller un géant endormi depuis trop longtemps.
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Phil Foden – Angleterre
Libéré par un premier succès en Ligue des Champions, le surdoué de Stockport pourrait briser ses chaînes cet été en Allemagne avec une sélection anglaise où il n’a pas encore vraiment donné sa pleine mesure. Pas vraiment protégé par Southgate, qui ne l’a que peu utilisé lors de l’Euro 2021, son bilan n’est pas à la hauteur de son talent. Il ne tient désormais qu’à lui d’inverse la tendance.
Lamine Yamal – Espagne
L’Euro arrive peut-être un peu tôt pour un joueur qui n’aura que 17 ans cet été. Dans un pays où la précocité est devenue une habitude, l’émergence du joueur du Barça révèle à la fois le dynamisme de sa formation et la relative faiblesse d’une Roja en manque de vrais leaders de jeu et de vestiaires.
Mike Maignan – France
Sur le banc en 2021, blessé pour la dernière Coupe du monde, cet Euro est le vrai début de la carrière internationale de Maignan. Déjà très convaincant pendant les qualifications, le Milanais a toutes les cartes en mains pour marquer à son tour, l’histoire des Bleus. Si le résultat est proportionnel à la dose de frustration qu’il a dû subir depuis sa première cape en 2020, ça peut être grandiose !
João Felix – Portugal
Son retour au Barça est une bénédiction pour une Seleçao qui avait fini par croire qu’il n’avait vraiment pas les épaules pour espérer succéder à CR7. Sans être toujours étincelant, le natif de Viseu reste une valeur sûre pour Roberto Martinez, un nouveau sélectionneur soucieux de le mettre dans les meilleures conditions possibles. Et ça, ça pourrait tout changer.
Rodri – Espagne
Sans avoir le même impact avec la Roja qu’avec les Citizens, à qui il a offert la Ligue des Champions sur un plateau la saison passée, l’ancien milieu de l’Atlético et de Villarreal arrive au meilleur moment de sa carrière pour un Euro qui pourrait être le sien. A condition que De La Fuente en fasse aussi son maître à jouer, et qu’il parvienne à diluer son talent dans celui des jeunes stars du Barça.
Antoine Griezmann – France
La troisième pourrait être la bonne pour l’enfant de Mâcon, frustré par deux premières éditions où il a eu la légitime impression de ne pas avoir été battu par meilleur que soi (Portugal a.p. et Suisse aux tab). Dans une équipe qui a perdu l’habitude de jouer sans lui, qui ne peut plus se passer de son intelligence et de sa science du jeu, Grizou sait que cet été sera peut-être le dernier pour lui. A 33 ans, tout ce qu’il va vivre comptera forcément double. Une victoire n’aurait donc pas de prix qui en ferait l’égal de Zidane. Rien de moins.
Scott Mc Tominay – Ecosse
L’Ecosse n’a plus gagné de match en phase finale d’Euro depuis 1996 (Suisse 1-0) pour un total de trois participations sans jamais avoir pu sortir de la phase de groupes. Avec la Suisse, la Hongrie et l’Allemagne, la possibilité de vivre un moment unique fait partie du destin du milieu de Manchester United. Décisif pendant les qualifications (7 buts), McTominay est le seul joueur d’envergure internationale d’une sélection limitée, mais sans complexes.
Romelu Lukaku – Belgique
Meilleur buteur des qualifications (14 buts), l’attaquant de la Roma reste une valeur sûre du foot européen, toujours capable de tous les exploits (2 triplés, 2 doublés), à 31 ans, avec des Diables Rouges où il n’a pas abandonné l’espoir de gagner quelque chose. Même s’il est moins régulier en club, sur une courte période, sa puissance reste un atout de taille pour la Belgique.
Denzel Dumfries – Pays-Bas
Il y a trois ans, il avait porté à lui seul les Pays-Bas jusqu’en 8èmes de finale… avant de confirmer au Qatar pour une Coupe du monde quittée sur une séance de tirs au but face au futur vainqueur. On en était là de l’ancien joueur du PSV passé à l’Inter en 2021 et qui sera encore une pièce maîtresse des Oranje cet été dans un pays, l’Allemagne, où ils ont gagné le seul trophée de leur histoire. Un Euro, en 1988.