mardi 17 septembre 2024

Fabrice Metz (RC Vannes) : « Il parait qu’il y a une ambiance de fou à la Rabine ! »

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Frédéric Denat
Frédéric Denat
Journaliste

La longue parenthèse paloise refermée, le 2ème ligne alsacien, Fabrice Metz débarque en Bretagne pour apporter son expérience à l’opération maintien du RC Vannes.

Pas trop dur de tourner la page paloise après huit saisons pleines ?

Il y a toujours un pincement au coeur, comment pourrait-il en être autrement après avoir vécu tant d’émotions pendant huit ans ! On a échappé à la relégation de très peu, grâce à un essai salvateur de Philips face à Montpellier lors du dernier match, mais en réussissant à toujours garder notre place dans le Top 14. Huit ans, ce n’est pas rien, une grande partie de ma carrière de joueur, une belle partie de vie. Je suis arrivé avec ma femme et mon chien, je repars avec en plus une petite béarnaise (Lise) et un petit Béarnais (Noé) !

Pour partir en Bretagne, une région inédite en Top 14 !

Je n’ai jamais joué contre Vannes, jamais joué à la Rabine où il parait qu’il y a une ambiance de fou avec un public de vrais connaisseurs. Mes seuls contacts avec la Bretagne se limitent à quelques week-ends passés avec ma femme lorsque je jouais au Racing 92. On m’a toujours vendu, à moi l’Alsacien, la Bretagne comme une terre de forte identité. En attendant de la connaitre mieux, je m’aperçois pour le moment qu’elle est très accueillante.

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Pourquoi avez-vous choisi Vannes ?

Lorsque j’ai su que Pau ne me conservait pas, j’ai eu plusieurs opportunités, notamment en Pro D2 où je m’imaginais arriver dans un club qui joue la montée pour essayer d’accrocher une ligne de champion à mon palmarès. Finalement, ils ont fait le job sans moi puisque j’avais signé avant la montée du club. Tant mieux. Je me réjouis maintenant de mettre mon expérience au service du projet du maintien… et de retrouver aussi Mikaele Tuugahala dans le staff avec qui j’ai commencé à jouer au Racing quand lui arrêtait.

Comment imaginez-vous cette première saison en Top 14 pour Vannes ?

Dans un championnat où, d’un match à l’autre, vous pouvez passer de la 6ème à la 13ème pace, où les hiérarchies ne cessent d’évoluer, il est bien difficile de faire des prévisions. Tout est tellement resserré… Pour nous, dans ce contexte, il est évidemment hors de question de parler d’autre chose que de maintien.

« Il est évidemment hors de question de parler d’autre chose que de maintien »

A 33 ans, quel regard portez-vous sur votre carrière ?

Parce que je suis parti de loin, de mon Alsace natale, je suis fier du parcours accompli. J’ai fait mes valises à 18 ans pour le centre de formation du Racing et depuis je n’ai pas cessé d’enchaîner les saisons (14ème saison d’affilée en Top 14, Ndlr) à partir de mon premier match face à Castres en 2011. Il y a eu des hauts et des bas, une carrière n’est pas un long fleuve tranquille, une sélection avec les Bleus pour une tournée en Argentine en 2016 juste avant mon arrivée à Pau où j’ai beaucoup joué. Même si j’ai eu la chance d’être relativement épargné par les blessures, j’ai le sentiment d’avoir mis les bons ingrédients.

Combien de temps vous laissez-vous encore au plus haut niveau ?

J’ai signé deux ans, je me donne deux ou trois ans encore tant que mon corps va bien. Je connais déjà ma reconversion, dans une des deux sociétés que j’ai créées (dont une avec son frère, Olivier, Metz Bois Energie, Ndlr), cela me libère l’esprit pour vivre pleinement ces dernières saisons. Même pendant ma carrière, cette activité m’a permis de décompresser et de me libérer la tête quand le rugby était difficile ou que les blessures m’empêchaient de jouer.

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