Le Grand Prix de France pourrait faire son grand retour au calendrier de la F1. C’est ce qu’indique les dernières informations confirmées par RMC Sport. Derrière cette annonce, une volonté politique de revoir la plus grande course automobile du monde s’arrêter sur la piste du circuit Paul Ricard.
C’est la (deuxième) bonne nouvelle du week-end pour les supporters français de Formule 1. En effet, après la troisième place d’Esteban Ocon dans son Alpine à Monaco, la F1 pourrait à nouveau courir en France et sur le mythique circuit Paul Ricard. Un retour fracassant qui a un coût, avec un droit d’entrée de 50 millions d’euros.
Si, la polémique sur le non renouvellement du contrat entre la F1 et le Grand Prix de France avait fait jaser, désormais, c’est une toute autre stratégie qui est en place pour le rapatrier. Et ce, pour le rayonnement de la France et pour donner plus d’épaisseur aux courses automobiles sur le territoire.
Le circuit Paul Ricard pousse pour un retour de la F1
Le patron de la F1, Stefano Dominecali s’est entretenu avec Jean Alési, Président du Circuit Paul Ricard, avec de Nicolas Deschaux, Président de la FFSA (Fédération Française de Sports automobiles). Des entretiens, selon nos confrères de RMC Sport qui se sont révélés très constructifs, pour ramener le Grand Prix de France sur le devant de la scène.
Jean Alési en tête de pont aurait confié que la F1 lui a donné le feu vert pour construire le dossier et revoir le Grand Prix très vite. Cependant, Alési veut un soutien beaucoup plus vaste que celui du sport automobile. L’ancien grand champion estime que le soutien de l’État apparaît indispensable pour mener à bien le retour des Alonso, Leclerc et Verstappen sur le circuit Paul Ricard.
Emmanuel Macron a tout intérêt à oeuvrer pour un retour du Grand Prix de France
Jean Alési confirme en même temps que les instances de la F1 ont la volonté de se rapprocher du plus haut sommet de l’État. Selon le Président du circuit Paul Ricard, la F1 souhaite coordonner son action avec un feu vert au plus haut sommet de l’État.
De fait, Dominecali souhaite accélérer le dossier du GP de F1 en France en ayant une entrevue avec Emmanuel Macron pour aller encore plus loin. L’objectif étant de promouvoir les sports automobiles dans les plus grands pays du monde.
Faut-il rappeler que la F1 est une discipline qui n’est pas la plus vertueuse au monde malgré le virage pris. Les instances ont donc souhaité mettre en place une passerelle entre le sport et la politique. Hors, la France est très apprécié sur le circuit. Les pilotes ne seraient pas insensibles à un retour en terre française.
Preuve de l’engouement que suscite la reprise des discussions, le Ministère des Sports a laissé la porte grande ouverte : « On a très bien reçu ces propos. Je pense que c’est positif que le patron du circuit mondial de la F1 ait cette envie de France, estime la ministre. Donc, on va s’engager pour travailler sur une feuille de route. »
« C’est positif pour l’industrie automobile, pour fédérer les acteurs de cette industrie, le tout dans un contexte de transformation sur le plan écologique de cette filière. La prochaine étape, c’est d’arriver à mobiliser les bonnes expertises – et on n’en manque pas en France, y compris parmi nos grands élus – pour avoir un bon projet et aller dialoguer avec les autorités de la Formule 1. C’est vraiment une très belle main tendue, que l’on fera tout pour saisir. »
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Une ardoise de 27 millions de déficit : un modèle de gestion à revoir
La France s’engage dans un processus qui sera long. En outre, un nouveau Groupement d’Intérêt Public (GIP) devrait voir le jour. Le dernier est en cours de dissolution et laisse derrière lui un déficit colossal de 27 millions d’euros.
Les Français partent de loin pour remettre des F1 sur le circuit Paul Ricard, mais Jean Alési est de nouveau dans la course, pour pérenniser l’événement sur plusieurs années.
Le patron de Paul Ricard souhaite une synergie de tous les acteurs pour faire de l’évènement une fête nationale du sport automobile sur le sol français. Une nécessité tant les fans français de F1 sont très nombreux. Il suffit de demander à CANAL+ ces audiences à chaque Grand Prix pour le voir.
La chaîne cryptée devrait d’ailleurs être associée pour diversifier les financement et piloter dans le même temps un retour du Grand Prix de France dans le Var.