Après sept saisons à Vannes, Grégoire Bazin a quitté son club de toujours pour rejoindre Colomiers. Le jeune 3ème ligne espère se relancer après une fin d’aventure bretonne frustrante. Entretien pour Rugby magazine et Le Quotidien Du Sport.
Vous quittez Vannes au moment où le club monte en Top 14. N’est-ce pas un regret ?
Non, on a vécu une saison historique mais, sur le plan personnel, j’avais besoin de voir autre chose, de me lancer dans un nouveau projet après sept ans au club. L’an dernier, j’ai eu moins de temps de jeu, j’étais arrivé au bout de l’aventure. Je l’ai pris comme la fin d’un cycle. Ce n’est jamais facile d’être sur le côté, mais les résultats étaient bons, le staff n’avait pas besoin de changer l’équipe. C’était frustrant, mais comme l’équipe marchait bien, il n’y avait rien à dire. J’étais très heureux de la montée, je l’ai vécue comme une consécration. J’étais content pour le club.
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Quels ont été les arguments qui ont joué en faveur de Colomiers ?
C’est le premier club qui m’a contacté. Les anciens columérins Max Lafage et Karl Château ne m’en ont dit que du bien. Ils m’ont poussé à aller là-bas. Ils m’ont dit que je trouverais un bon groupe, solidaire et ambitieux. Depuis que je suis arrivé, je constate que c’est vrai, mon intégration s’est très bien passée.
Pensez-vous que le club a les moyens de retrouver le Top 6 ?
Il est très difficile de faire des pronostics en début de saison car c’est un championnat qui ne cesse d’évoluer, de plus en plus difficile à lire avec de nombreuses équipes qui peuvent y prétendre. Quand on voit Jonny May qui arrive à Angoulême, Courtney Lawes à Brive, on constate que tous les clubs commencent à faire des recrutements assez impressionnants.
Qu’attendez-vous de ce nouveau défi à Colomiers ?
Mon objectif est de connaitre un jour l’élite, d’aller titiller le plus haut niveau. J’ai encore beaucoup de progrès à faire. J’aimerais devenir un leader de touche, un 3ème ligne complet sauteur-coureur. Pour cela, il faut que je travaille physiquement, que je renforce le bas du corps, que je travaille aussi les contacts homme à homme.