Le 2ème ligne originaire de Tarbes, Guillaume Ducat passé par Bayonne et Pau, quitte son Sud-Ouest natal. A 28 ans, il s’est engagé pour les trois prochaines saisons au CO avec l’ambition de franchir un palier.
Que représente cette arrivée sur Castres pour vous ?
C’est un nouveau challenge très excitant, très motivant car j’arrive dans un club qui me correspond bien. Nous avons beaucoup de valeurs communes à partager, d’abord l’esprit familial. Pour moi, ça paraissait évident.
Passer de Pau à Castres, est-ce une promotion ?
Il suffit de regarder les résultats pour voir que Castres vise le top 6 tous les ans et l’atteint régulièrement, au contraire de Pau qui n’y est toujours pas parvenu. Je suis venu pour ça, vivre les phases finales et gagner des titres.
Quel bilan effectuez-vous de vos trois saisons paloises ?
Il est plutôt positif car même si nous n’avons jamais réussi à casser notre plafond de verre, le club a toujours progressé et continue de le faire. J’y ai pris beaucoup de plaisir, notamment à travers des rencontres incroyables. Si j’avais à retenir un moment fort, ce serait notre victoire à Anoeta face à Bayonne (en mars 2023, 30-20, 21ème journée de Top 14, Ndlr), mon ancien club, dans une ambiance exceptionnelle, un vrai match de coupe d’Europe. Inoubliable. C’est aussi pour vivre des moments aussi forts que j’ai choisi Castres.
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Guillaume Ducat : « Je suis venu pour ça, vivre les phases finales et gagner des titres »
Castres qui débute toutes ses saisons avec le statut d’outsider, jamais de favori, que faut-il en penser ?
Ça aussi, ça me plait ! Ça nous oblige à rester focus tout le temps, à avoir cette ambition de déjouer les pronostics, c’est une vraie source de motivation. Je l’ai vite ressenti à mon arrivée. Dès le début, le discours est ambitieux, avec beaucoup de rigueur dans le travail pour répondre présent dès le début de la saison.
Et le recrutement ?
C’est un bon recrutement, ciblé, qualitatif… l’effectif est de qualité. C’est prometteur.
Vous attaquez à Castres la dernière partie de votre carrière. Jusqu’à présent, a-t-elle répondu à vos attentes ?
Déjà, je constate qu’elle passe vite. Il y a eu plus de bonnes que de mauvaises périodes. Je retiens une progression malgré des pépins physiques qui ne m’ont jamais empêché de revenir à mon meilleur niveau. Même si tout n’a pas été parfait, j’ai eu la chance de tout connaitre, de passer par tous les sentiments, de vivre les émotions les plus contrastées, une montée avec Bayonne, une descente, des maintiens difficiles… Il ne me manque qu’un titre en Top 14.