lundi 4 novembre 2024

Insolite : quand les lunettes de Fabien Galthié font le buzz !

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Directeur de la division Demetz, Pierre Burgelin nous raconte l’histoire des lunettes ROS 21 de Fabien Galthié que le sélectionneur français a achetées en 2020 chez un opticien toulonnais. La société surfe sur la visibilité offerte par le sélectionneur.

Comment s’est faite la rencontre entre Demetz et Fabien Galthié ?

Il est allé chez un opticien à Toulon en 2020. Il cherchait des lunettes solides car il avait des casses successives sur celles qu’il avait. Il a essayé différents styles de lunettes et il a opté pour ce modèle ROS 21. Des lunettes à son image.

C’est-à-dire ?

Elles lui vont bien. Fabien Galthié a une grosse personnalité, il est très actif sur le bord du terrain, c’est un boss, ce style lui va bien. Il prend des décisions importantes, il a un caractère affirmé, ne se laisse pas faire. Pour porter ce style de grosses lunettes, il faut avoir de la personnalité, les assumer. Sur lui, c’est parfait.

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Les lunettes cassées, Galthié en a assez

Que diriez-vous à de potentiels acheteurs pour leur donner envie de tester vos produits ?

Demetz est en entreprise familiale. Dans les années 50, Roger Demetz passionné de plongée a eu l’idée de commercialiser des équipements de plongée, il s’est ensuite développé en proposant des produits pour d’autres sports. Son fils Gilles a pris la suite et a élargi le portefeuille de produits avec des lunettes pour enfants, etc. Ce sont des montures robustes, on peut mettre plusieurs corrections.

Comment avez-vous réagi quand vous avez vu qu’une telle personnalité portait l’un de vos produits ?

On était impressionné et flatté qu’une personne comme lui choisisse nos produits. En plus, ce n’est pas quelqu’un qui les choisit à la va vite. Il a donc pris le temps de les tester.

Vous a-t-il fait des retours justement ?

Oui il donne son avis. Il a pris deux versions, une avec des verres blancs et l’autre avec des verres teintés car il a eu des critiques quand il portait les teintés, les gens disaient qu’il avait des lunettes de soleil, qu’on ne voyait pas ses yeux. Il porte donc aussi les verres blancs.

Avez-vous été surpris par les retombées ?

Un peu oui. Elles ont été énormes. Cela a dépassé le milieu sportif avec des articles dans des magazines de mode, les journaux sportifs aussi bien sûr. Il a une gueule que tout le monde reconnait. Au printemps, le modèle était en rupture de stock. On a constaté également qu’il y avait beaucoup de recherches internet pour le produit.

« L’engouement n’est pas retombé, on a toujours beaucoup de demandes »

Depuis la fin de la Coupe du monde, l’engouement pour ces lunettes est-il retombé ?

Non il n’est pas retombé, on a toujours beaucoup de demandes. Même les non-initiés en rugby le connaissent, c’est une personnalité. Même quand la compétition est terminée, il reste populaire. La morale de cette histoire, c’est que ça a été la rencontre parfaite entre un homme et un produit.

Avez-vous envisagé de lui proposer un contrat de sponsoring ?

Non, nous sommes une petite entreprise, nous n’avons pas trop de moyens. Nos sports de prédilection sont le trail et le running, nous avons des collaborations avec des sportifs, notamment des triathlètes (les triathlètes Léonie Périault et Marie Goncalves, l’alpiniste Alasdair Mckenzie) qui testent nos produits et nous font des retours. C’est très intéressant car les sportifs sont très pointilleux sur leur matériel, leurs retours nous aident beaucoup pour améliorer nos produits.

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