Depuis le début de saison, le pivot de 25 ans, Neal Sako démontre à chaque match son potentiel. Oublié du dernier All-Star Game, le néo-Bleu profite de ce bon moment, mais ne se fixe pas encore de limites. Entretien pour France Basket et Le Quotidien Du Sport.
Comment se passe ce début d’année pour vous et Cholet ?
Tout va bien. On enchaîne les matches que ce soit en championnat ou en compétition européenne (Ligue des Champions, Ndlr). On est sur une bonne série à la maison, notamment. En début de saison, les objectifs étaient d’accrocher les play-offs en Betclic Elite et de se qualifier pour la BCL. Personnellement, je ne suis pas trop content de moi en ce moment même si, globalement, c’est correct. Il y a beaucoup à travailler. Je veux continuer à être impactant que ce soit en attaque ou en défense.
Le fait d’avoir remporté le titre de joueur de mois en octobre était-ce une belle surprise ?
C’est positif, mais ça peut être mieux (sourire).
Avez-vous été surpris d’être appelé en équipe de France ?
C’est une bonne nouvelle d’avoir été sélectionné comme partenaire d’entraînement. Ça me permet de voir en vrai le niveau international. Je vais en profiter pour apprendre le plus possible et emmagasiner beaucoup d’expérience. C’est peut-être le bon moment pour être appelé en équipe de France (sourire).
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« Le bon moment pour être appelé en équipe de France… »
Avez-vous été déçu de ne pas voir été appelé lors du All-Star Game ?
Je ne veux pas dire que je m’attendais à être appelé, mais j’aurais bien aimé y être. J’ai été capable de passer à autre chose et d’enchaîner sur de bonnes performances avec Cholet.
Pensez-vous qu’on vous sous-estime encore ?
Je ne le pense pas. Quand tu es le meilleur, les gens doivent être capable de le dire. Si ce n’est pas le cas, ça veut dire que ce n’est pas suffisant. Mais un avis peut vite changer. S’il y a une grande domination et de belles performances, la reconnaissance se fera naturellement. J’ai encore beaucoup à prouver et à travailler. Chaque année, l’objectif est de travailler pour être un meilleur joueur. Je suis heureux d’être bon dans le rôle qui est le mien, mais je sais que je peux encore progresser.
Au regard de votre parcours d’ancien jeune tennisman classé, et à partir du moment où vous avez décidé de faire du basket votre priorité, estimez-vous avoir déjà rattrapé le temps à 25 ans ?
J’ai commencé le basket un peu tard (à 17 ans, Ndlr). Derrière, c’est allé vite. J’ai fait trois années complètes en Espoirs, j’ai ensuite fait plusieurs années en pros. Ça va. Il a fallu faire la transition entre Espoirs et pros. Elle n’est pas simple. Il y a une dimension physique et technique importante. J’ai été frais en passant par la N1 (Rueil) avant de continuer ma carrière.
Que peut-on vous souhaiter pour 2024 ?
J’espère qu’on pourra s’installer dans ce Top 8 et même mieux. Il reste beaucoup de matches. On va les prendre comme ils viennent, notamment à la maison pour qu’on puisse être fier de nous à la fin.