L’ancien centre des Crusaders, Jack Goodhue multi titré en Super Rugby et avec les All Blacks (19 sélections), évalue ses premiers mois passés au CO.
Pourquoi aviez-vous décidé de rejoindre le club de Castres l’été dernier ?
Cela a été une grande opportunité. Castres fait partie de l’histoire du rugby français. Ils ont été champions de France en 2018. Ces dix dernières années, ils se sont aussi hissés en finale (en 2014 et 2022, Ndlr). C’est un club qui a, à de maintes reprises, prouvé qu’il savait gagner. En faire partie, c’était s’imprégner de cette nouvelle culture et se donner l’opportunité aussi de s’y imposer un jour.
Pour la première fois vous avez quitté votre pays d’origine à 28 ans !
Absolument ! J’ai joué dix ans en professionnels dans mon pays avant que je ne débarque ici. Avant cela, j’ai eu une carrière riche en Super Rugby. Malheureusement, des blessures m’ont parfois freiné. Quand l’occasion de Castres s’est alors présentée pour un contrat de deux ans, je l’ai saisie. Je savais que venir dans ce club, dans le Sud de la France, marquerait un grand changement dans mon parcours. En sachant aussi que ce serait une expérience très rafraichissante.
Pour Castres, cela a été une saison difficile à déchiffrer…
On a souffert d’un manque de constance. On a été capables de gagner des matches très compliqués mais, dans le même temps, on en a perdu d’autres qu’on pensait pouvoir gagner. Cela traduit aussi pas mal de choses sur la qualité de ce Top 14. C’est une compétition où les forces sont très resserrées. Il y a beaucoup d’équipes capables de rentrer dans ce Top 6. Cela rend le challenge très excitant.
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« J’aimerais devenir champion de France avec Castres »
Se qualifier cette saison pour les phases finales aurait-il tenu du miracle ?
(sourire) Je ne crois pas que le terme soit le plus juste. Même si on a pu connaître parfois des difficultés, on a tout de même pratiqué un bon rugby. On a gagné pas mal de matches (13, Ndlr). Et même quand on en a perdu d’autres, on a fait en sorte de se battre pour ramener un point de bonus. On a aussi fait tout ce qu’on pouvait en sachant qu’une page allait se tourner au club avec des joueurs légendaires qui allaient arrêter.
Avant que votre expérience ne s’achève dans le Tarn, quel rêve avez-vous avec le CO ?
J’aimerais être sacré champion de France avec ce club. Bien sûr, c’est quelque chose de génial de découvrir la culture française, mais le but ultime c’est de gagner sur le terrain. Toutefois ce n’est pas facile. Nous sommes tous des compétiteurs et nous voulons tous la même chose. Mais si cela arrivait, ce serait une ligne immense inscrite à mon palmarès.
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