Demi-finaliste du dernier exercice, la JL Bourg a réalisé l’une des plus belles saisons de son histoire. Pour le plus grand bonheur du président des Diablot’Ain (environ 130 adhérents) Jean-Michel Voitot. Entretien réalisé pour France Basket et Le Quotidien du Sport.
Quelles relations entretenez-vous avec les dirigeants de la JL ?
Excellentes. A Bourg, c’est vraiment une famille. On a une connexion proche avec le président Julien Desbottes, Didier Lamy (président du club affaires BB+ et du conseil de surveillance, Ndlr), Fabrice Pacquelet (directeur administratif, Ndlr), les partenaires… On discute, on se voit avant les matches.
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Quel regard portez-vous sur la saison qui vient de s’écouler ?
Je suis l’équipe depuis une vingtaine d’années. C’est une de ses plus belles saisons. Bourg a fini 5ème juste derrière les plus gros budgets. On perd en demi contre Monaco (0-3, Ndlr). On a vraiment vu de très beaux matches.
Sur quoi l’équipe a-t-elle le plus progressé ?
Sans hésiter l’esprit d’équipe. En début de saison, Maxime Courby m’avait dit : « Si cette équipe vit bien, on ira très loin ». C’est ce qui s’est passé. L’équipe a eu certes un passage à vide à un moment donné, mais son sens du collectif a prévalu.
Comment définir la patte Frédéric Fauthoux ?
Frédéric y est vraiment pour beaucoup dans les résultats. Il incarne parfaitement ce relationnel entre la direction, les joueurs, le staff, les coachs assistants, les préparateurs physiques, les supporteurs… Il existe incontestablement une harmonie entre toutes ces composantes qu’il représente très bien.
« À Bourg, le basket a vraiment pris sa place »
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Qui est le chouchou du public ?
Il n’y en a pas vraiment un qui se détache. Néanmoins il y a le capitaine (Maxime Courby, Ndlr) qui a fait cette cohésion d’équipe. Nous, les supporteurs à dix mètres du banc, on sent cet esprit. C’est palpable. L’équipe, quand elle ne va pas bien, elle se regroupe. C’est ce qui fait sa force.
Que peut espérer le club la saison prochaine ?
Si les pioches sont aussi bonnes que cette année avec un état d’esprit identique, il n’y a pas de raison de ne pas aller aussi loin. Si on peut faire mieux, on fera mieux ! Avec des jeunes qui arrivent et qui poussent derrière, on ne peut y voir que du positif.
Que manque-t-il au club pour franchir un nouveau cap ?
En l’espace de dix ans, le budget est passé d’environ 2,5 millions à 6,5. Ici, on ne cherche pas à prendre un joueur star pour en prendre un. Même si débusquer un bon Américain n’est jamais superflu. Mais on travaille davantage sur un groupe de jeunes joueurs. La venue d’un Zaccharie Risacher n’est pas anodine. Hugo Benitez a progressé à vitesse grand V.
C’est essentiel dans la bonne marche de fonctionnement du club, associée à la cohésion de groupe. C’est aussi cela la patte Fauthoux. Il aime donner sa chance aux jeunes. Bourg mise énormément sur la jeunesse. On l’a vu cette année avec Kevin Kokila (ex-Lyon SO, Ndlr), transfuge de N1 qui a réalisé une saison splendide.
Quelle place occupe le club dans la ville ?
Notre ville est axée rugby. Le foot, c’est plus compliqué (sourire). Les anciens au rugby ont connu la belle époque. Sauf que le basket a pris sa place. On a fait quasiment le plein tout le temps, à 3500 spectateurs. Même en semaine, en Coupe d’Europe, des collégiens venaient voir des matches. Quand on a les résultats et une belle ambiance, tout s’enchaîne.