Bronzé une fois à Athènes sur 100 m, le brasseur français Hugues Duboscq a fait encore mieux à Pékin en 2008 en ajoutant deux autres podium à son palmarès, dont celui du 200 m, une distance qu’il ne nageait pourtant plus que rarement.
Déjà troisième à Athènes, Hugues Duboscq a remis ça à Pékin en laissant le recordman du monde de la spécialité, l’Américain Brendan Hansen au pied du podium. Dominée par le Japonais Kosuke Kitajima, qui conserve son titre olympique en y ajoutant le record du monde (58’’91), la finale semblait pourtant perdue pour le Normand, passé seulement en 7ème position aux 50 mètres.
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Hugues Duboscq, le stratège de la natation
Mais sa stratégie a une fois de plus fonctionné qui lui a permis de revenir dans la dernière ligne droite au prix d’un nouveau record de France (59’’37), sur les talons du Norvégien Alexander Dale Oen (59’’20, nouveau record d’Europe).
Dans son élan, le brasseur français s’était lancé un nouveau défi sur 200 m brasse, une distance qu’il avait nagée jeune avant de la délaisser depuis plusieurs années. Bien lui en prit puisque là encore il releva le défi à la touche en battant encore le record de France (2’08’’94) dans une course également remportée par le Japonais Kitajima.
« Cette médaille a une saveur particulière pour moi, réagissait-il à la sortie du bassin, car, jeune, c’est là que j’avais le plus de médailles. Et là, ça revient, c’est génial. Faire une deuxième médaille sur la même Olympiade, c’est énorme. »
46
A Pékin, le relais 4×100 m quatre nages que Duboscq a nagé avec Stasiulis, Lebon et Gilot, n’a pu se qualifier pour la finale, éliminé en série pour 46 centièmes de secondes. A Athènes, aux côtés de Dufour, Esposito et Bousquet, le même relais avaitfini5ème delafinale.
Tom Boissy