jeudi 28 mars 2024

Jules Martinez (Carcassonne) : « Grandir avec le club »

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Le pilier formé à Narbonne Jules Martinez explique pourquoi il a quitté son club de toujours pour rejoindre les Jaunards. A 24 ans, il se prépare à passer un cap dans sa carrière. Entretien pour Le Quotidien Du Sport et Rugby magazine.

N’était-ce pas trop compliqué de quitter Narbonne ?

On a connu une saison très dure, avec très peu de victoires. Malgré tout, on avait un bon groupe et un bon état d’esprit. On ne lâchait pas, on se battait jusqu’à la fin. Partir, c’est un petit pincement au coeur. Ça reste mon club et ma ville, je n’ai connu que ça. C’est compliqué, mais c’est un mal pour un bien.

Pourquoi avez-vous choisi Carcassonne ?

Ils m’ont contacté dès le mois de février ou de mars. Le projet m’a plu et Carcassonne a fait une très bonne saison. La proximité avec ma région, avec Narbonne, me permet de rester dans les environs tout en découvrant autre chose.

Savez-vous quel rôle vous réserve Christian Labit ?

Il m’a dit qu’il voyait en moi une marge de progression et qu’il comptait sur moi pour jouer au maximum cette saison.

A 24 ans, que venez-vous chercher?

D’abord une expérience dans un nouveau club, dans un championnat que je n’ai connu que pendant une saison. Ensuite, je veux progresser. J’ai un contrat de deux ans et je veux tout donner pendant ces deux années pour viser plus haut.

Viser plus haut, vous voulez dire rejoindre le Top 14 ?

Bien sûr, je ne vais pas m’en cacher. C’est quelque chose que j’ai en tête. Il y a quelques années, je ne me voyais pas jouer en Pro D2, donc chaque chose en son temps. Je n’ai fait qu’un an en Pro D2, je joue à un poste très compliqué et auquel on arrive à maturité très tard. Je veux surtout travailler dur et ne pas avoir de regrets.

Jules Martinez très à l’aise en mêlée fermée

Pensez-vous pouvoir atteindre cet objectif avec Carcassonne ?

J’aimerais beaucoup grandir avec ce club. Il a connu la saison dernière une saison historique et s’est qualifié pour la première fois pour les playoffs de Pro D2. Le staff et les présidents l’ont dit cette année : on peut viser encore plus haut. Je pense que l’ambition du club, et notre objectif en tant que joueurs, c’est de viser le Top 6 et de jouer la qualification. Carcassonne sera une équipe plus attendue que les autres années. Ce sera une équipe redoutée. Ça va être compliqué, mais c’est un bon challenge à relever.

Quelles sont les principales forces de ce groupe ?

Ce qui fait la base de notre sport, c’est l’humain. Il faut un groupe de mecs soudés, qui jouent les uns pour les autres, qui sont unis. C’est ce qui a fait la force de Carcassonne et qui la fera encore. C’est un groupe qui est très familial, très humain, avec des valeurs humaines qui restent ancrées.

Quels sont les secteurs dans lesquels vous espérez contribuer ?

J’ai encore beaucoup de chemin à faire. Mais je me suis senti plutôt bien en mêlée fermée cette année. Même si on n’a pas gagné beaucoup de matches, on a eu une mêlée plutôt dominatrice toute l’année. Pour un pilier, je me déplace assez bien. Offensivement, je suis plutôt à l’aise et je me sens bien techniquement.

Propos recueillis par Louis Douchin

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