Arrivé à l’ASVEL au début de la saison, le Grec (22 matches NBA avec Dallas et les Lakers, champion en 2020), Kostas Antetokounmpo, frère de la star des Bucks Giannis Antetokounmpo, adore son expérience villeurbannaise, en dépit de la déception liée à l’élimination en Euroligue. Entretien pour Le Quotidien Du Sport et France Basket.
Quel bilan tirez-vous de la saison de l’équipe en Euroligue ?
Nous n’avons clairement pas fini à la place que nous souhaitions (l’ASVEL a terminé 14e sur 15 après l’exclusion des clubs russes, Ndlr). Nous avions pourtant pris un très bon départ. Malheureusement, nous n’avons pas terminé de la meilleure des manières. Maintenant, que peut-on dire à part que c’est ainsi et que c’est le basket ?
Néanmoins, avez-vous pris du plaisir dans cette compétition ?
Oui, c’est sûr ! Pour une première année, c’était cool comme première expérience. Maintenant, il faut que je progresse pour être de mieux en mieux dans cette compétition.
Justement, quels sont vos principaux axes de progression ?
Je dois définitivement progresser défensivement, mais aussi dans mes shoots. Je dois devenir fiable à trois points et gagner en régularité dans mes performances.
Avez-vous été surpris par le niveau de la Ligue française ?
Sûrement ! C’est un très bon championnat. J’ai vraiment été surpris. Il y a de très forts meneurs et d’excellents pivots dans ce championnat. On ne connaît pas forcément tous les joueurs et toutes les équipes en arrivant, mais on est surpris à chaque match, ce qui atteste du niveau du championnat.
Vous êtes-vous bien adapté à la vie et à la mentalité en France et à Lyon ?
Oui ! J’adore la France et j’adore Lyon. J’ai découvert un pays et une ville, Lyon, qui est une superbe découverte pour moi. Je continue d’ailleurs de la découvrir. J’adore cet endroit, je passe de très bons moments ici.
« Je continue de découvrir Lyon »
En dehors du basket, que faites-vous ici à Lyon ?
Je vais souvent au Parc de la Tête d’Or. Sinon, j’aime aller voir des films au cinéma ou faire du shopping dans le centre-ville.
Quels sont vos meilleurs copains dans le vestiaire ?
Franchement, je ne suis pas super ami avec un joueur spécifiquement, je me concentre surtout sur ma famille en dehors du terrain. Mais je m’entends bien avec tout le monde, j’ai découvert de supers coéquipiers.
Que pensez-vous de l’ASVEL et du public ?
C’est un bon public, il y a plusieurs money time chaud ici et le public a toujours été à la hauteur. Il y a aussi des passionnés qui nous suivent en déplacement, c’est appréciable.
« Il ne faut jamais oublier d’où l’on vient »
Revenons un peu sur vos débuts, avezvous déjà pratiqué un autre sport que le basket ?
Oui, j’ai pratiqué aussi le football quand j’étais plus jeune.
Et qu’est-ce qui vous plaît le plus dans le basket ?
Ce que j’aime le plus, c’est le rythme. J’aime le football, mais parfois il peut ne pas se passer grand-chose, avec par exemple des 0-0 un peu pourris (sic). Alors que dans le basket, il se passe toujours quelque chose, action après action !
A propos de Giannis, il vient d’être décoré du titre de joueur du mois en NBA, vous l’avez félicité ?
On se parle tous les jours, avec lui comme avec tous mes frères. Mais on n’a pas spécialement parlé de cela.
Antetokounmpo ne veut pas parler de son avenir
Il n’avait plus obtenu cette récompense depuis janvier 2020, plus de deux ans !
La dernière fois ? C’était en janvier 2020 ? Je ne le savais pas, c’est étonnant !
L’histoire de votre famille n’est pas commune, avez-vous conscience que c’est une source d’inspiration pour beaucoup de jeunes qui grandissent dans la difficulté ?
De toute façon, il ne faut jamais oublier d’où tu viens. Je sais que beaucoup de familles souffrent. Notre histoire doit les motiver comme elle me motive moi aussi à continuer à travailler le plus possible tous les jours. Encore une fois, il ne faut pas oublier d’où on vient, tout en rêvant plus grand.
Revenons à l’actualité, vous avez un contrat de deux ans, pensez-vous être encore un joueur de l’ASVEL la saison prochaine ?
Ce n’est pas le moment de parler de cela. Je suis concentré sur la fin de saison et la conquête du titre de champion de France. Il faut voir les choses étapes par étapes.
Pour finir, pourriez-vous sélectionner le cinq majeur de vos rêves ?
Oh, cool. De tous les temps ? Disons Magic Johnson, Kobe Bryant, LeBron James, mon frère Giannis Antetokounmpo et Shaquille O’Neal.