Le fils de Stéphane, Zaccharie Risacher se montre très ambitieux pour la suite de sa carrière, mais il ne veut surtout pas brûler les étapes. Entretien exclusif pour Le Quotidien du Sport et France Basket.
Comment se passe votre saison jusqu’à maintenant ?
Plutôt bien avec les espoirs. Je suis assez satisfait. Même s’il y a toujours des points à améliorer que mon jeu soit encore meilleur.
Que retirez-vous de l’expérience livrée par votre père ?
On parle sans arrêt de basket. Mais quand cela devient plus spécifique à ma sœur, ou à moi, on est évidemment à l’écoute. C’est important. On aime partager ces moments-là.
Quel est votre quotidien de basketteur ?
J’ai des cours aménagés. Je commence par l’école et j’enchaîne avec les entraînements. En général, on a deux heures de cours et deux heures de travail personnel avec une sorte de préparation physique individuelle. Cela se déroule le matin. L’après-midi, on a deux heures de collectif avec nos équipes respectives. Tout est adapté.
« J’aimerais intégrer la NBA et devenir un grand joueur de cette ligue »
Comment vivez-vous les attentes placées en vous ?
Ce qui se passe autour de moi ne me préoccupe pas. J’en fais abstraction. Je ne prends que le côté positif des choses. Ce qui prime, surtout c’est le travail que je fournis au quotidien. Je suis content que cela paie. Mais je balaie davantage les aspects plus négatifs.
Une trajectoire à la Théo Maledon (Blue d’Oklahoma City) vous fait-elle envie ?
C’est le type de parcours que je me fixe. Etre en NBA un jour n’est pas une fin en soi. J’aimerais aussi m’intégrer et être un grand joueur de cette ligue.
Mais avant cela il y a beaucoup d’étapes à franchir…
Bien entendu. Quand on parle d’objectifs, il ne faut jamais se reposer sur ses lauriers. Ce qu’on a déjà maintenant n’est pas le fruit du hasard. Cela pousse à travailler encore davantage. A court terme, je veux faire la meilleure saison possible en espoir. Je veux aider mon équipe à remporter le trophée du futur. Ensuite, j’ambitionne d’intégrer l’effectif professionnel de l’ASVEL et de gratter des minutes afin de me faire une place.