jeudi 1 juin 2023

L’heure est venue pour Charles Leclerc (Ferrari)

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Jean-Marc Azzola
Jean-Marc Azzola
Journaliste

Finissant à la 7ème place derrière son équipier Carlos Sainz, Charles Leclerc, le Monégasque a connu une saison correcte, mais sans coups d’éclat exceptionnels. L’occasion de rectifier le tir en 2022.

Certaines fines bouches pourraient caractériser la saison 2021 de Charles Leclerc de sans relief. Ce serait exagéré. Le Monégasque a notamment signé un très beau podium à Silverstone (2ème derrière Lewis Hamilton), son 13ème en carrière. L’intéressé a lui tiré un bilan lucide de sa précédente saison :

Charles Leclerc prêt à en découdre

« J’ai eu moins de podiums en 2021 qu’en 2020 (1 contre 2, Ndlr). A Monaco, cela aurait pu en faire un de plus (sourire). A Budapest aussi. Il y a eu quelques occasions perdues. Le rendu de la saison 2021 ne me suffit pas totalement.

Mais, en regardant d’où on était parti en début de saison l’année d’avant, cela fait plaisir de voir qu’il y a eu des progrès. C’est encourageant de constater que tout le travail que j’ai effectué ainsi que celui fait par tout le team, que ce soit en usine et en piste, paie.

Je me sens vraiment meilleur par rapport à 2019. A cette époque, j’avais une approche bien différente. J’avais un réglage très agressif. J’étais très bien en qualification mais, en course, j’avais énormément de mal. En 2021, j’ai pas mal changé d’approche. En course, j’ai beaucoup progressé. Je sens qu’on a fait un sérieux bond en avant en tant qu’équipe ». Au volant de la F1-75, Leclerc a hâte d’en découdre :

« J’adore cette voiture. J’en suis déjà tombé amoureux. Je l’avais vu avant et être témoin de son évolution pour en aboutir à ce résultat final est incroyable. C’est top. Cela souligne tout le travail accompli par tous les ingénieurs. Ils ont fait preuve d’une ouverture d’esprit assez exceptionnelle à l’entame de ce projet courageux. Ils ont cherché à trouver différentes routes de développement. J’espère qu’on tirera bénéfice de tous ces facteurs sur la piste ».

Pendant la coupure, le 4ème du championnat du monde des pilotes 2019 n’a pas été avare d’efforts :

« Je suis souvent venu à l’usine pour discuter avec les ingénieurs, je donnais mon feed-back, et eux me présentaient les solutions. J’ai noté que cela avançait rapidement et qu’il y avait beaucoup de progrès de faits. Au niveau de ma préparation, je suis resté fidèle à ma ligne directrice comme lors des années passées.

J’essaie constamment d’apprendre sur le plan de la préparation physique et mentale. Je suis très excité à l’idée d’attaquer cette nouvelle saison. Je suis impatient de rouler dans cette voiture. On ressent toujours aussi une forme d’anxiété quant à savoir où on en sera par rapport aux autres. »

« Je suis déjà tombé amoureux de la voiture »

« On sera déjà renseigné dès la première course. Il faudra profiter au mieux des jours qu’on aura à disposition pour faire du mieux possible. Afin de répondre présent dès la première course ».

Pour le consultant de Canal+ Franck Montagny, il fait s’attendre à une rivalité saine entre les deux pilotes de Ferrari. Mais le Monégasque, ne devra surtout pas baisser de pied :

« Leclerc doit reprendre un net ascendant sur Sainz. A l’attaque de ce nouvel exercice, Charles reste le n°1, mais les choses pourraient très bien évoluer en cours de saison.

Quand une année Vettel était n°1 dans cette écurie, on avait décidé de régler les voitures comme aimait Charles avec beaucoup de train avant, chose que détestait l’Allemand. Ce dernier n’aime pas du tout quand sa voiture n’accroche pas trop. Il avait eu beaucoup de mal car sa monoplace n’était pas du tout réglée pour lui.

Dorénavant, les choses sont différentes. Cela fonctionne car Carlos et Charles se ressemblent un peu, mais si Carlos passait devant Charles en termes de performances, il deviendra le n°1 tout naturellement. Cela pourrait faire grincer des dents… ».

Le Monégasque a toutefois assuré que la relation était au beau fixe avec son équipier madrilène et que le bien de l’équipe prévalait : « Nous sommes libres de nous battre. Naturellement sans prendre de risques stupides car nous nous battons pour l’équipe.

L’objectif ultime est de remettre Ferrari au sommet. Mais, encore une fois, nous serons libres de nous battre ». Nul doute que si Ferrari signait une saison très probante, mais que Leclerc finisse devant son coéquipier espagnol, il signerait de suite !

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